Kinshasa, 23 septembre 2024 (ACP).- La défense de 43 prévenus dont 32 militaires, poursuivis pour complot visant à détruire et à changer le régime constitutionnel en République démocratique du Congo, a sollicité lundi la liberté provisoire de ses clients, lors d’une audience devant la Haute cour militaire à Kinshasa.
«Nous sollicitons la libération de notre client, le général de Brigade Inyengele Bakati Ericson à cause de la nullité de la procédure du fait de son arrestation illégale et son arrestation arbitraire, mais aussi de l’obscurité du libellé dans la mesure où le ministère public n’a pas démonté dans le contrat de justice la commission de l’infraction par la Justice», a soutenu la défense du général Inyengele Bakati Ericson.
Les conseils du major Luanga Emanuel ont également sollicité la liberté provisoire de leur client du fait qu’il est en danger en prison, car celui qui avait dénoncé ce complot auprès des autorités du renseignement militaire.
D’autres demandes ont aussi été faites comme la main levée de la détention, l’irresponsabilité pénale d’un détenu mineur au moment du déroulement des faits, le déferlement devant le juge naturel des prévenus non militaires, etc.
Le ministère public a sollicité et obtenu une remise d’une semaine auprès de la Haute Cour militaire afin d’avoir le temps matériel pour préparer ses répliques par rapport aux mémoires uniques développées par les avocats des prévenus durant cette audience.
Au total, 43 prévenus, dont 32 militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), sont poursuivis dans cette affaire pour avoir planifié en 2023 le renversement du régime constitutionnel, à travers l’organisation des réunions dans un hôtel de la place, principalement la réunion du 7 septembre 2023. Ce renversement devrait avoir lieu dans la nuit du 7 au 8 novembre 2023. ACP/