Kinshasa, 31 octobre 2024 (ACP).– Les circonstances de l’arrestation de certains prévenus ont été au centre d’une audience de la Haute cour militaire tenue jeudi, à la prison militaire de Ndolo, dans le nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), dans l’ affaire ministère public contre Corneille Nangaa et consorts, accusés de crimes de guerre, Homicide involontaire.
« L’audience de ce jour a été consacrée à l’annulation de l’arrêt du premier juge ainsi qu’au début de l’instruction en s’intéressant, notamment aux circonstances de l’arrestation de certains prévenus », a déclaré le président de la chambre. Interrogé sur les circonstances de son arrestation dans une concession à Kinshasa appartenant, selon le ministère public, à Corneille Nangaa, le prévenu Nangaa Baseane, oncle de Corneille Nangaa a indiqué qu’il n’a pas de contacts avec son neveu, mis à part les liens des familles.
De leurs côtés, les prévenus, Kanga et Éric Kuba, ont reconnu devant la Haute Cour avoir participé dans les réunions du mouvement insurrectionnel « AFC » (Alliance fleuve Congo) fondé par Corneille Nangaa, le 15 décembre 2023 à Nairobi. Comme au premier degré, sur les vingt et cinq accusés, cinq prévenus étaient présents à l’audience de jeudi, il s’agit de Nangaa Baseane, Éric Kuba, Kanga, Samafu et Safari. Corneille Nangaa, président du mouvement alliance fleuve Congo (AFC) et ancien président de la Commission électorale nationale et indépendante (Céni) ainsi que vingt et cinq autres prévenus ont été condamnés au premier degré à la peine de mort par la Cour militaire de Kinshasa-Gombe pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison et crime de guerre. ACP/