Kinshasa, 16 septembre 2024 (ACP).- 43 prévenus dont 32 militaires accusés d’un complot visant à détruire et à changer le régime constitutionnel, ont été identifiés lundi devant la Haute Cour militaire, lors de son audience foraine à la prison de Ndolo, dans le nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Il y a deux préventions retenues contre les accusés. Il s’agit en premier de la prévention relative à l’organisation d’un complot visant à détruire et à changer le régime constitutionnel en place et la prévention de refus de dénoncer une infraction commise par un individu justiciable devant la Haute Cour militaire», a dit Martin Kalala, juge président de cette haute instance judiciaire.
L’audience du jour a été consacrée à la poursuite de l’identification des prévenus ainsi qu’à l’appel nominatif avant que le greffier ne procède à la lecture des décisions de renvoi de chaque détenu devant la Haute Cour militaire.
Les collectifs d’avocats de la défense ont sollicité dans la foulée, une remise d’une semaine, afin de leur permettre de développer les mémoires uniques et d’apprêter les demandes de liberté provisoire pour certains prévenus. Le ministère public n’a trouvé aucun inconvénient à cette demande.
Par conséquent, la Haute Cour militaire a accédé à cette requête en suspendant l’audience et en la renvoyant à la semaine prochaine.
Au total, 43 prévenus, dont 32 militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), sont poursuivis dans cette affaire pour avoir planifié en 2023 le renversement du régime constitutionnel, à travers l’organisation des réunions dans un hôtel de la place, principalement la réunion du 7 septembre 2023. Ce renversement devrait avoir lieu dans la nuit du 7 au 8 novembre 2023. ACP/