Mbuji-Mayi, 16 avril 2025 (ACP).– Les conséquences juridiques de la mauvaise utilisation des infrastructures routières, ont été expliquées au cours d’une parade de la police de circulation routière, tenue mercredi à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï Oriental, au centre de la République démocratique du Congo.
« Il y a des conséquences juridiques en ce qui concerne la mauvaise utilisation des infrastructures routières. Pour aujourd’hui, nous avons parlé de dommages causés dans la voie publique et ses dépendants. La base juridique de cette contravention c’est à l’article 108 du nouveau code de route. C’est le fait qu’une personne qui, par son imprudence, sa négligence ou par sa faute, aura causé un dommage à une voie publique », a expliqué Félix Mukuna, commandant de la police de circulation routière du Kasaï Oriental.
Et de poursuivre, « voilà, tu peux rouler et tomber dans le canal ou sur la route. On t’interpelle, tu dis que je n’ai tué personne, je suis dans le canal, mais tu as endommagé la voie publique, et là nous devons te suivre et te corriger ».
D’après lui, la sanction pour cette contravention sur la voie publique est, en premier lieu, le paiement de l’amande transactionnelle, ensuite, la réparation de dommage causé. « Donc si par négligence ou par mégarde tu arrives à tomber dans un canal, tout ce que tu as détruit comme briques…, tu dois procéder à la réparation. Voilà pourquoi aujourd’hui je suis en train de marteler là-dessus, de demander aux policiers de devenir maitre de cette action », a dit en outre le Félix Mukuna.
Il a indiqué que cette causerie a voulu réveiller la conscience des policiers de circulation routière qui, d’après lui, sont dans l’obligation de protéger et de faire respecter les infrastructures routières nouvellement acquises.
« Nous avons le bâton, la population doit bien garder ces ouvrages nous légués par le gouvernement national. On doit protéger et respecter les biens publics, voilà pourquoi nous avons dit, concernant notre part, nous allons nous attarder sur l’aspect juridique, sanctionner ceux qui viennent détruire cette nouvelle acquisition parce que nous sommes devenus une ville », a fait savoir Félix Mukuna.
Trois grandes contraventions ont été ciblées pour l’ensemble de la leçon à savoir le dommage causé à la voie publique et ses dépendants, la deuxième contravention, le trouble à la circulation publique et enfin l’abandon d’un véhicule en panne, a-t-on noté.
ACP/C.L.