Kasaï Oriental: les conditions carcérales jugées acceptables dans la prison de Mbuji-Mayi

Mbujimayi, 16 octobre 2024 (ACP).- les conditions carcérales sont jugées  favorables sur les plans social, médical et nutritionnel dans la prison centrale de Mbujimayi, chef-lieu du Kasaï central, au centre de la République démocratique du Congo a relevé, mardi, le ministre provincial de la Justice,  lors d’un entretien avec l’ACP.

«Les conditions carcérales sont jugées  favorables sur les plans social, médical et nutritionnel dans la prison centrale de Mbujimayi. Il y a toujours une façon de traiter les détenus parce qu’ils sont toujours des êtres humains et non des animaux ou des sous-hommes», a déclaré Me Pascal Ilunga Hernaince, Ministre provincial de la Justice et droits humains.

Il a indiqué que des soins  médicaux des prisonniers malades sont pris en charge par des médecins permanents, avant d’être servis par un repas régulier.

Il y a autant de médecins qui sont à la prison, il y a un dispensaire et tout ça est organisé dans la mesure du possible, mais dire qu’on ne sait pas faire la part des choses entre ceux qui sont tuberculeux et ceux qui ne le sont pas, non. D’une manière générale, on fait l’effort que nos détenus soient traités toujours comme des humains et jamais comme des animaux ». Me Pascal Ilunga a, par ailleurs  affirmé avoir échangé récemment  avec la directrice de cette prison qui a confirmé la prise en charge des prisonniers par le gouvernement central
, ajoutant que les peines infligées aux détenus et les travaux organisés dans cette maison carcéral  contribuent à leur     rééducation, et ce, en vue du changement de leur comportement dans la communauté une fois libérés.

«La première rééducation est contenue dans la peine elle-même. Comme on le sait tous, la peine qu’on inflige à celui qui a commis un crime n’est pas un hasard ou quelque chose qu’on est en train de faire pour le plaisir, la peine est infligée pour le rééduquer. C’est comme j’ai toujours dit, il faut considérer le criminel comme un malade, le crime comme la maladie et la peine comme le médicament. Ce sont ces trois éléments mis ensemble qui nous donne la réponse à la rééducation. Le fait de prendre quelqu’un et le mettre en prison en termes de peines, c’est déjà une façon de le rééduquer, parce qu’après cette peine-là il ne peut plus rentrer dans ce qu’il faisait et pour lequel il a été arrêté, jugé et condamné», a-t-il expliqué.

En vue de rendre les détenus utiles à la société, le ministre provincial de la Justice a dévoilé un plan d’action adéquat pour le renforcement du développement carcéral. Il consiste à un champ dédié aux prisonniers pour qu’ils soient toujours actifs.

«Je vous avais annoncé dernièrement que dans le cadre de notre prison, nous allons faire un champ, tout ça c’est dans le cadre de la rééducation afin d’apprendre à un prisonnier quelque chose à faire. Ça se fait chaque jour, pas parce que nous le voulons mais c’est ça la volonté de la loi et c’est réglementé, même si nous ne savons pas faire d’autres choses par rapport aux conditions qui ne sont pas toujours réunies», s’est-il exprimé. ACP/

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