Kenge, 28 juin 2025 (ACP).- Le mois dédié aux droits de l’enfant africain a été clôturé samedi à Kenge, dans la province du Kwango, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, lors d’une conférence organisée par le Parlement d’enfants de cette ville.
« Cette journée est bien plus qu’une commémoration. C’est un appel à l’action, un moment pour écouter les enfants, valoriser leurs idées et leur donner la place qu’ils méritent dans les espaces de décision. Le thème de cette année nous invite à réfléchir ensemble, adultes et enfants sur les droits, la protection et le bien-être de tous les enfants africains », a déclaré Davina Masukula Buhika, parlementaire du Parlement d’enfants de Kenge.
Et d’ajouter : « les enfants congolais, en général et ceux du Kwango en particulier, sont victimes de plusieurs formes d’abus et violences de leurs droits au sein des communautés. Nous sommes victimes d’exploitation économique, violence physique, enrôlés dans les pires formes de travail et objet d’abandon et de maltraitance« .
Le parlementaire Marc Wata qui a animé la conférence, a fait savoir qu’en 1989, l’Organisation des Nations Unies a adopté un texte fondamental, la Convention internationale des droits des enfants (CIDE) presque dans tous les pays du monde.
« Cette Convention reconnaît à chaque enfant le droit de vivre, d’avoir un nom, une nationalité. Le droit d’aller à l’école, d’être soigné, d’être nourri et logé. Le droit d’être protégé contre la violence, les abus, le travail forcé ou la guerre. Le droit de s’exprimer, de donner son avis et d’être écouté », a-t-il expliqué.
Pour lui, le Parlement d’enfants constitue une voix pour les sans voix, une lampe dans l’obscurité de l’ignorance, une main tendue vers l’espoir.
» Ensemble, nous devons dire : aucun enfant ne doit être invisible, ni réduit au silence « , a-t-il précisé.
ACP/C.L.