Kinshasa, 22 juillet 2024 (ACP).- La Justice élève une nation. Ce passage millénaire des saintes écritures est encore et toujours d’actualité de nos jours au sein des communautés humaines qui se veulent organisées et ordonnées.
Marchant sur base des règles ou lois établies, des telles sociétés ou regroupements humains se construisent et ont beaucoup de chance de se frayer le chemin du progrès, même dans le roc.
Le progrès, oui, parce que la Justice impose une conduite à suivre. Elle injecte dans le venin humain le virus de la droiture, d’intégrité morale et du bon sens dans les consciences sensibles, aiguisant ainsi une haine viscérale du mal pour le bien.
Pratiquer la justice, c’est donc s’efforcer à ne pas franchir les limites, mieux ne pas déplacer les bornes fixées dans une société, au risque d’enfreindre la loi et de s’exposer à la rigueur de celle – ci.
La République démocratique du Congo, pays cher à Kimpa Vita, Emery Patrice Lumumba, Joseph Désiré Mobutu et de tant d’autres héros dans l’ombre d’heureuses mémoires n’est naturellement pas étrangère à cette réalité morale.
C’est ainsi que depuis des temps immémoriaux, nos sociétés traditionnelles, constituées des empires et royaumes florissants, se sont dotées des lois ayant forgé l’administration des colons blancs, qui ont fini par briser le modèle d’organisation sociale traditionnelle.
Les Belges à leur tour ont élaboré leur Loi fondamentale, une législation coloniale qui a subie différentes modifications, des réformes dictées par le besoin de l’adapter aux différentes périodes successives de l’histoire du pays après son accession à l’indépendance, le 30 juin 1960.
En dépit de ses hauts et ses bas liés à l’imperfection de toute œuvre humaine, la législation congolaise est là. Elle est une réalité.
Mû par un ardent souci de faire de la RDC véritablement un État de droit et de l’amener inexorablement vers l’émergence, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est engagé à redynamiser le secteur de la Justice, en lui insufflant du sang neuf, caractérisé notamment par le recrutement d’une nouvelle génération de 5.000 jeunes magistrats, préalablement formés et conscientisés dans le moule « Du peuple d’abord » pour dire le droit dans le strict respect des normes requises, à l’égard du congolais présumé ou reconnu coupable.
Cette nouvelle génération des magistrats de la « Promotion Etat de droits » a la lourde mission sacrée de traduire dans les faits cette vision citoyenne du Chef de l’État.
Une bonne pratique de la justice distributive, tenant compte des droits et devoirs de chaque congolais épris de paix et de justice, voilà une voie obligée susceptible de placer notre pays dans l’orbite des Nations durablement élevées du globe.
C’est pour accompagner cette vision salutaire du Chef de l’État dans le domaine judiciaire que l’Agence congolaise de presse (ACP) s’est enrichie de cette nouvelle rubrique « Affaires judiciaires et Droits humains » comme vitrine des différentes activités y afférentes, question de les rendre plus visibles.
ACP/