Kinshasa, 29 octobre 2024 (ACP).- L’Office national d’identification de la population (Onop) a démenti mardi, les rumeurs du détournement des fonds décaissés pour l’impression des cartes d’identité biométriques en République démocratique du Congo (RDC), a-t-on lu dans un communiqué parvenu à l’ACP.
« L’Office national d’identification de la population (Onip) en sigle, a été surpris et consterné de voir l’Observatoire de la dépense publique (Odep) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) mettre à la une, dans leur campagne contre la corruption, le détournement des fonds dans le projet d’impression des cartes d’identité biométriques », a indiqué la source.
Selon l’Onip, ces deux organisations ont eu l’outrecuidance d’affirmer et de désigner nommément comme responsable, avec sa photo à l’appui, le directeur général de l’Onip, alors que durant la période du 09 mars 2023 au 17 juillet 2024, ce dernier(Dg) était en suspension.
« Il est impérieux de souligner que pendant la conception et la mise en œuvre de ce projet, le directeur général de l’Onip, Richard Ilunga se trouvait sous le coup d’une suspension. Cette opération s’est déroulée de décembre au premier trimestre 2024 durant l’intérim du directeur général adjoint de l’Onip, Stanislas Kenza », a précisé le communiqué.
Pour le Dg Richard Ilunga, il s’agit là des accusations très graves, sans fondement, sans éthique et sans aucune vérification, portées contre la dignité d’un mandataire public de l’État, alors que la vérité sur cette affaire est connue de tous. Il a ajouté que « La légèreté qui caractérise cette démarche, ne peut conduire qu’à remettre en cause toute la crédibilité de l’Odep et de la Licoco qui mettent en avant l’intégrité et l’éthique comme valeurs fondamentales de leur combat. Sans vouloir entrer dans le fond de ce triste épisode, il nous importe de rétablir la vérité en étalant les faits ».
Par ailleurs, l’organisation en charge de l’identification de la population croit être dans l’obligation de présenter la version des faits. Sur ce, l’Onip espère voir l’Odep et Licoco rétablir très vite les faits par les mêmes canaux où ils ont diffusé leur campagne, afin de rétablir la vérité au sein de l’opinion et laver l’image du directeur général de l’Onip. Dans le cas contraire, l’Onip se réserve le droit de poursuites judiciaires contre les deux ONG pour diffamation, atteinte à l’honneur et imputations dommageables. ACP/