Kinshasa, 22 juillet 2024 (ACP).- La mise en place d’un cadre d’échange permanent sur les droits humains à Bumba, dans la province de la Mongala (nord-ouest de la République démocratique du Congo), a été soulevé lundi par le rapporteur de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), lors d’un entretien.
« Je me suis rendu compte qu’il y a une nécessité d’échanger sur les droits de l’homme dans cette partie du pays », a dit Me Dido Kimbumbu, rapporteur de la CNDH après une mission de service effectuée du 16 au 20 juillet 2024 dans la ville de Bumba.
« J’ai eu le temps d’expliquer la mission, les attributions et le fonctionnement de la CNDH aux autorités locales de cette ville notamment l’administrateur adjoint du territoire, le chef de poste de l’Agence nationale de renseignement (ANR), le commandant de la police, le responsable de la Direction générale de migration (DGM) de Bumba, et le secrétaire de l’Auditorat militaire », a-t-il ajouté.
Dido Kimbumbu a insisté sur le renforcement des capacités pour l’imprégnation de son institution au niveau notamment du comité local de sécurité.
« Ce qui justifie une fois de plus la mise en place d’un mécanisme d’échange des informations sur la situation des droits de l’homme », a-t-il dit.
Au cours de sa mission, il a pris contact en prévision de l’arrivée imminente d’une forte délégation des membres de la CNDH dans cette province, en vue de s’enquérir de la situation des droits de l’homme.
Il a également partagé les informations sur la responsabilité de la CNDH dans le cadre de la mise en œuvre de la loi portant sur la protection et responsabilités des défenseurs des droits de l’homme, l’avis de la CNDH face à la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort et sur les droits des agents et fonctionnaires de l’Etat.
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