Kinshasa, 29 mars 2025 (ACP).- Des avancées enregistrées dans l’application de l’État de droit en République démocratique du Congo ont été saluées par un avocat, a appris samedi l’ACP dans un entretien.
« En observant l’appareil judiciaire congolais, je note des avancées significatives dans l’application de l’État de droit depuis l’accession du Président Félix Tshisekedi au pouvoir, qui fait de l’Etat de droit son cheval de bataille », a déclaré Me Azaria Shacob, avocat au barreau de Kinshasa-Matete.
Il a salué, pour ce faire, les efforts consentis par le Chef de l’État pour mettre fin au monde des intouchables, avant de soutenir avec efficacité l’accompagnement du ministre de la Justice, Constant Mutamba, dans ce cadre.
« Il est observé une volonté indéniable au sein du ministère de la Justice dans la mise en œuvre de l’État de droit, sachant que la justice est le troisième pouvoir. Ces bonnes actions ne peuvent qu’être saluées. Jadis, nombreux se permettaient de faire quoi que ce soit sans pour autant être inquiétés, mais aujourd’hui, la responsabilité pénale a repris son sens, ceux qui posent des actes répréhensibles, répondent de leurs actes devant les Cours et tribunaux. Que cet élan ne cesse pas, que cela demeure comme une coutume en RDC qui sera imposée à tous, car la corruption avait atteint le pic, nous sommes heureux de voir tout revenir à l’ordre », a renchéri Me Azaria Shacob.
Pour lui, les efforts sont palpables, mais il faut avoir un œil juridique pour le remarquer, mais ça ne suffit pas, il faut aussi avoir la bonne foi, car dans notre société, il y a tant de gens remplis de mauvaise foi qui ne croient pas au changement constaté dans le secteur judiciaire.
Il a, par ailleurs, recommandé aux juges de ne pas s’éloigner des textes légaux pour l’enracinement de l’Etat de droit.
« Comme Jésus avait demandé à ses disciples de ne pas s’éloigner de la Bible, moi également, je recommande aux juges de ne pas s’éloigner des textes juridiques, qu’ils n’appliquent que la loi, en inventant pas la roue, car la protection des justiciables ne peut être que garanti par la loi. Qu’ils l’interprète minutieusement pour ne pas rendre des jugements partiaux », a-t- il soutenu, affirmant (…), il n’existe pas de société sans règle, il est important de mieux l’appliquer en vue de la rendre plus efficace.
Il a, enfin, conclu en disant que l’État de droit sous-entend le respect des textes légaux, c’est-à-dire, un Etat où personne n’est au-dessus de la loi. C’est aussi un Etat où la puissance publique est soumise aux règles de droit.
ACP/UKB