Kinshasa, 30 juin 2025 (ACP).- La ratification, le 27 juin dernier par la République démocratique du Congo de la convention de Malabo sur la protection des droits numériques, a renforcé la consolidation de la législation nationale contre la cybercriminalité, selon un expert sur son compte X consulté dimanche.
« La ratification de la Convention de Malabo par la RDC ne saurait être réduite à un geste symbolique. Elle emporte des effets juridiques concrets, notamment la consolidation de la législation nationale sur la cyber-sécurité et la protection des données personnelles, tout en affirmant la souveraineté numérique de l’État congolais », a-t-on lu sur le compte x de Brozeck Kandolo, président de la plateforme » Droit numérique.cd ».
Selon cette même source, cette ratification implique la publication de cette convention qui s’impose à l’ordre juridique interne, sous réserve de sa conformité à la Constitution, ajoutant que dans le cas présent, elle a été subordonnée à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation, conformément aux exigences constitutionnelles en matière d’engagements internationaux.
Par ailleurs, la source a précisé que cette ratification constitue un levier important de renforcement de la coopération internationale : « en adhérant à cet instrument continental, la RDC se dote de bases juridiques pour solliciter l’assistance technique, échanger des renseignements et coordonner ses actions avec les autres États parties, en particulier dans la lutte contre la cybercriminalité transnationale. Cela renforcera également la crédibilité du pays auprès de partenaires techniques et commerciaux, et facilitera la coopération entre entreprises congolaises et étrangères dans un cadre normatif désormais plus lisible et partagé ».
Pour rappel, le 27 juin 2025, la République démocratique du Congo a officiellement ratifié la Convention de l’Union africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel, communément appelée « Convention de Malabo ».
ACP/JF