RDC: trois américains condamnés évacués aux USA pour purger leur peine

Kinshasa, 08 avril 2025 (ACP).- Trois américains condamnés dans le procès du coup d’État étouffé de mai 2024 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) ont été évacués, mardi, aux Etats-Unis d’Amérique pour purger leur peine, a-t-on appris de source présidentielle.

«À la suite de la grâce présidentielle accordée aux trois détenus américains ayant bénéficié de la commutation de leurs peines en servitude pénale à perpétuité, en collaboration avec l’ambassadeur des USA à Kinshasa, Marcel Malanga, Benjamin Zalman et Taylor Thompson ont été évacués aux États-Unis pour y purger leur peine», a écrit Tina Salama, porte-parole du Chef de l’Etat sur son compte X.

La nuit du mardi  1er avril 2025, ces trois américains avaient bénéficié de la grâce présidentielle en voyant leur peine de mort être commuée à la prison à vie, aux termes d’une série d’ordonnance présidentielle.

«Ordonnance portant mesure individuelle de grâce (…), vu le recours en grâce formulé en faveur des intéressés par le ministère public et sur proposition du ministre d’Etat de la Justice et Garde des sceaux, ordonne: la commutation de la peine de mort en celle de servitude pénale à perpétuité est accordée à Marcel Malanga, Teylor Christo Thompson, Zalman Polun Benjamin, tous  sujets américains,  condamnés le 27 janvier 2025, par décision judiciaire», avait lu la porte-parole du Chef de l’Etat sur les antennes de la télévision nationale. 

35 sur les 37 prévenus, jugés en appel pour terrorisme dans cette affaire du coup d’État étouffé, ont été condamnés à la peine de mort par la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, siégeant à la prison de Ndolo. La même cour avait acquitté deux autres prévenus.

Ces condamnés avaient organisé dans la nuit du 19 mai 2024 un mouvement insurrectionnel qui consistait à renverser le pouvoir de Félix Tshisekedi, en s’attaquant à certains endroits stratégiques, notamment le Palais de la nation pour déclarer la prise de pouvoir par feu Christian Malanga, chef des assaillants, tous appartenant au mouvement «New Zaïre». 

ACP/ODM

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