Kinshasa, 30 juin 2025 (ACP).- Un politique a sollicité samedi l’intervention de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour son indemnisation par l’Etat congolais, lors de sa rencontre avec le président de cette institution citoyenne à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« L’Etat congolais et son ministère des Finances me doivent mon indemnisation, de mes familles biologique et politique. Sur ce, je sollicite votre intervention en qualité de l’autorité des droits de l’homme », a révélé Elie Kapend, président national du Front de libération nationale du Congo (FLNC)
Pour lui, c’est une situation de victimisation de sa personne, ses familles biologique et politique. C’est ainsi qu’il a sollicité l’intervention du président de la CNDH, Paul Nsapu, afin de recouvrer ses droits, qui pour lui, ont été «longtemps bafoués».
Il a salué l’engagement du président de la CNDH, qui lui a rassuré son implication pour qu’il retrouve effectivement ses droits.
L’occasion a été donnée aussi à M. Kapend pour évoquer avec Paul Nsapu, la situation qui prévaut dans l’Est du pays, où il y a des violations graves des droits de l’homme de millions des Congolais.
« Il y a eu même la mort de 3.000 personnes en un jour, lors de la prise de Goma, au Nord-Kivu, par l’armée rwandaise et ses supplétifs du Mouvement du 23 mars (M23) et Alliance du Fleuve Congo (AFC) », a-t-il dit.
M. Kapend a fait savoir que sa structure avait organisé la Conférence nationale souveraine, sur autorisation de l’ancien Président de la République, qui avait réunie plus de 1.800 personnes venues de l’ensemble du pays.
Ces assises, selon lui, avaient résolu tous les problèmes du pays, avant d’exprimer par ailleurs son mécontentement que les gens continuent encore à prendre les armes pour tuer les Congolais.
Il a également rappelé que sa formation politique est un ancien parti politique qu’on appelait, à l’époque coloniale, la Conakat (Confédération nationale du Katanga), devenue en 1964 – 1965 Conaco (Confédération nationale du Congo), et c’est en 1969 qu’elle a pris la dénomination du FLNC.
ACP/JF