Kinshasa, 10 septembre 2024 (ACP).- Vingt et cinq prisonniers, présumés auteurs de tentative d’évasion dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024 à la prison de Makala, en République démocratique du Congo ont rejeté mardi, les préventions mises à leur charge par le ministère public, lors d’une audience du tribunal militaire de garnison de Ngaliema.
« Presque tous les détenus de ce jour rejettent les allégations du ministère public faisant état qu’ils étaient les auteurs des actes de vandalisme, lors de la tentative d’évasion dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024 à la prison de Makala » a déclaré Jonathan Boketshu, l’un des prisonniers Il a également indiqué que « Nous avons notre gouvernement des détenus ici à la prison de Makala qui est coordonné par notre »Gouverneur général » et moi je suis le n..8 de ce gouvernement ».
Lors de l’évènement de la tentative d’évasion, a-t-il dit, c’est le « gouverneur général « qui avait donné l’ordre de revendiquer du fait que les portes des pavillons 4 qui comptent 4 cadenas n’étaient pas bien fermés. Cette situation a dit Jonathan Boketshu, a amené le gouverneur général à instruire les gouverneurs des pavillons de mobiliser tous les détenus.
C’est pourquoi les prisonniers se sont révoltés, même ceux qui ne savent pas les règlements de la prison étaient sortis en divagations de leurs pavillons.
Selon Jonathan Boketshu, cette révolte était à la base des morts par étouffements de la foule, soutenant que ceux qui avaient fait la résistance avaient montés vers le pavillon neuf (9) où ils ont violés les femmes, avant de voler au dépôt. Il a, par ailleurs renseigné que l’auteur de tous ces problèmes (crimes) c’est le Gouverneur général de la prison. Réagissant aux dépositions des prisonniers, le ministère public a qualifié ces propos non seulement d’échappatoires mais aussi d’un hymne national d’ autant qu’ils veulent s’éclipser de la rigueur de la loi.
« Monsieur le président du tribunal, Nous Avons déféré devant vous les auteurs des destructions méchantes et des vandalismes de la prison centrale de Makala. C’est sont bel et bien ces prévenus qui ont commis ces faits, croyez-nous que c’est sont eux, ils sont ligués en collectif pour niés les faits mis à leurs charges, c’est de leur droit de se défendre et à la fin ils s’en tireront les conséquences », a déclaré Le ministère public accuse ces prisonniers de destruction méchante, incendie volontaire, terrorisme.
ACP/