Tshopo : les raisons d’avoir des OPJ du tourisme expliquées au public à Kisangani

Kisangani, 22 Octobre 2024 (ACP).- Les raisons de la présence des officiers de police judiciaire (OPJ) à compétences restreintes à l’antenne provinciale de l’Office national du tourisme (ONT) dans la province de la Tshopo, dans le Nord -est de la République démocratique du Congo, ont été expliquées mardi,   lors d’un entretien avec l’ACP.

« Pour ne pas entrer directement en conflit avec les opérateurs touristiques, il a jugé bon, pour le contrôle des notes de début et des bordereaux de versement, de disposer de ses propres OPJ à compétence restreinte. Il a, de ce fait, suggéré que tous les agents soient formé pour avoir la compétence de sceller par exemple des hôtels, des restaurants », a déclaré Christian Ramazani, chef d’antenne provincial et superviseur de l’antenne du territoire de Watsa de l’Office National du Tourisme

Il a fait savoir que nous ne pouvons pas  autoriser à un agent de sceller un restaurant sans être revêtu de la qualité d’un OPJ pour un contrôle harmonieux, du fait que les opérateurs touristiques ne sont pas nos esclaves,  soulignant que nous devons collaborer avec eux conformément à la loi.

Par ailleurs, Christian Ramazani a tenu à préciser que les OPJ  lancés sur le terrain, ne sont pas des ennemis des  opérateurs touristiques retenus comme des partenaires. Ils sont là pour un tourisme durable. « Ces OPJ ne sont pas  pour la répression, mais pour demander aux assujettis de contribuer au développement du tourisme dans la Tshopo », a-t-il soutenu.

« En percevant le fonds de promotion du tourisme, nous avons compris que les opérateurs touristiques n’ont pas vraiment la culture bancaire. Au lieu de verser leur argent à la banque après avoir récupéré les notes de perception chez nous et nous ramener les bordereaux de versement, ils préfèrent garder ces documents chez-eux », a encore dit Christian Ramazani.

Cette situation, a-t-il dit, entraine  un manque à gagner équivalant à des millions de francs congolais à l’Etat. « C’est difficile pour moi, à l’heure actuelle de donner les chiffres de ce manque à gagner, surtout que ces opérateurs touristiques travaillent en synergie avec la division provinciale du tourisme », a conclu Christian Ramazani.

ACP/C.L.

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