Kinshasa : la fabrication du lait caillé recommandée aux jeunes entrepreneurs 

Kinshasa, 1er mai 2025 – (ACP) – La fabrication du lait caillé pour l’autonomisation des jeunes entrepreneurs oeuvrant dans le secteur de l’agroalimentaire a été recommandée, jeudi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par un formateur lors d’un entretien.

« Nous recommandons aux jeunes entrepreneurs œuvrant dans le secteur de l’agroalimentaire de suivre la formation sur la fabrication du lait caillé pour leur autonomie financière », a déclaré Élie Kamuebe, ingénieur en agroalimentaire.

« Vu la sollicitation de ce produit le long de journées par la population kinoise, les jeunes entrepreneurs doivent se saisir de cette opportunité pour générer des recettes », a-t-il ajouté.

Sur le marché, constate-t-il, le prix du lait caillé varie entre 1000 et 5000 Fc, selon le lieu de vente, indiquant que pour sa préparation, l’acidification du lait est un procédé progressif, avec le temps et une température favorable, le lait va petit à petit s’acidifier.

« Cette acidité va stabiliser la structure du lait qui réagir en se figeant, on obtient alors un lait peu solide et perméable », a expliqué M. Kamuebe.

A l’en croire, il est à la cinquième formation sur la fabrication de ce produit avec les jeunes entrepreneurs dans la commune de Masina ; lesquels se sont approprié cette initiative qui génèrent des recettes considérables.

ACP/ C.L.

Kwilu : la jeunesse d’une église sensibilisée à générer des revenus 

Bandundu, 2 mai 2025 (ACP) – Les jeunes de l’extension de l’église « La Compassion/Bandundu », province du Kwilu, dans le Sud-ouest de la RDC, ont été sensibilisés jeudi, à générer des revenus à travers les réseaux sociaux, au cours d’une séance organisée par une plateforme, a appris l’ACP de source ecclésiastique.

« Nous avons pensé à former les jeunes de l’église la Compassion pour les emmener à comprendre les enjeux de l’ère quant à l’utilisation des réseaux sociaux pouvant leur donner l’occasion de générer des revenus en vue de booster leur émergence et autonomie dans la société », a déclaré Pluvain Kinzambi, coordonnateur de l’ONGD  » Kinz-Production « 

 « A l’ère du numérique, les réseaux sociaux sont devenus des leviers essentiels pour la génération des revenus. En RDC, avec une population jeune et connectée, il existe un vaste potentiel pour tirer profit de ces plateformes, où on peut gagner régulièrement des revenus tout en partageant ses passions avec le monde », a-t-il ajouté.

Selon lui, cette activité consiste à aider les jeunes de cette église à comprendre les enjeux de l’ère avec l’utilisation des réseaux sociaux pouvant leur donner, l’occasion de générer des ressources devant booster leur émergence et autonomie dans la société et leur servir de guide à travers les étapes clés de la monétisation sur ces plateformes.

« Les fondamentaux de la monétisation, les statistiques des réseaux sociaux en RDC, les stratégies de contenus engageants, la création des comptes sociaux et la pratique de booster et sponsoriser les contenus », sont notamment les principaux thèmes développés au cours de la séance.

ACP/Sakata

Nord-Kivu : mise en garde des autorités contre la hausse de prix du carburant 

Beni le 2 mai 2025 (ACP) – Une sévère mise en garde a été lancée jeudi par le gouvernement provincial du Nord-Kivu aux opérateurs économiques du secteur pétrolier du Grand Nord dans l’Est de la République démocratique du Congo, qui sont tentés de revoir à la hausse le prix du litre, au-delà de 3900Fc, a appris l’ACP de source administrative.

« Il est strictement interdit de vendre un litre du carburant au-delà de 3900 francs congolais. Il est également interdit de faire la vente de carburant en gros au niveau des stations-service pour éviter que les gros +Kadhafi+ ne viennent provoquer une rupture des produits dans les stations », a insisté Me David Kamuha, conseiller principal du gouverneur de province en charge des Finances.

« Conformément à la structure de prix, le prix d’un litre du carburant devrait être à 4200 Francs, mais compte tenu de la situation sociale de notre province, les pétroliers l’ont maintenu à 3900 Fc », a-t-il ajouté.

Il a appelé les services de l’Economie à suivre de près l’application de cette décision de sorte que « celui qui va violer ces mesures soit sanctionné, conformément à la loi ».

« Cette mesure s’applique également aux pétroliers de Butembo avec qui, il s’est entretenu en vidéo-conférence en vue de se mettre d’accord sur l’application de cette mesure applicable par tous », a-t-il dit.

Notons qu’un litre de carburant est brusquement passé de 3300 à 5.000 Fc, voire 7000 Fc ; un prix qui varie selon l’humeur du revendeur dans des quartiers de la ville et en territoires de Beni, Butembo et Lubero, rapportent des sources associatives.

ACP/Chirack/KKC

RDC : la difficulté d’accès aux crédits, un de défis à relever dans l’entrepreneuriat 

Kinshasa, 2 mai (ACP)- La difficulté d’accès aux crédits par les entrepreneurs en République démocratique du Congo (RDC) a été évoquée comme l’un des défis à relever pour la promotion de ce secteur, a appris ACP mercredi dans un entretien,

« L’accès au crédit bancaire est limité pour les entrepreneurs congolais qui doivent faire face à des taux d’intérêt prohibitifs et à l’absence de garantie. En revanche, les expatriés ont accès à des circuits internes de financement communautaire et peuvent facilement mobiliser des capitaux transnationaux », a dit Dr Billy Issa, penseur et fondateur de l’Africa Economic Forum (AEF).

« Les entrepreneurs de la République démocratique du Congo (RDC) font face à des défis nombreux et variés, qui varient considérablement selon leur origine et leur situation. C’est ce qui ressort d’une analyse récente de la situation de l’entrepreneuriat en RDC », a-t-il indiqué.

Parlant de l’accès aux réseaux et marchés, il a indiqué que les expatriés bénéficient de réseaux communautaires très efficaces qui leur permettent de s’intégrer rapidement dans des chaînes de valeurs dominées par leur diaspora.

Les entrepreneurs congolais, en revanche, ont peu de réseaux solides et sont souvent isolés, avec un faible accès aux marchés publics ou circuits commerciaux influents, a-t-il poursuivi.

Selon lui, les entrepreneurs congolais et expatriés évoluent dans des conditions très différentes. Les entrepreneurs de la RDC sont souvent livrés à eux-mêmes dans un environnement hostile, tandis que les entrepreneurs expatriés bénéficient de réseaux communautaires solides et de circuits de financement internes

Pour ce qui est des défis communs à tous les entrepreneurs, cette source a fait savoir qu’il existe des défis auxquels aucun entrepreneur ne peut échapper, quelle que soit l’origine ou la situation de ce dernier.

« Tous les entrepreneurs en RDC font face à des défis communs, notamment l’instabilité politique et les conflits armés, le faible accès à l’électricité et à une énergie fiable, les infrastructures déficientes, la main-d’œuvre peu qualifiée et le non-encadrement, le faible taux de pénétration d’internet et le manque de numérisation, ainsi que la bureaucratie lente et les tracasseries administratives », a-t-il ajouté. 

Pour Dr Billy Issa, l’entrepreneuriat en RDC évolue à deux vitesses. Alors que certains groupes avancent grâce à des dynamiques communautaires solides, la majorité des entrepreneurs congolais subit le contrecoup d’un écosystème faiblement inclusif. 

« Pour changer durablement la donne, il est indispensable de réformer le système, de créer un environnement fiscal équitable, de soutenir les PME locales et de structurer les écosystèmes d’appui », a-t-il recommandé. 

ACP/TAWITI

Fil d'actualités

Sur le même sujet