Kinshasa: la vente de beignets, une activité lucrative pour  la stabilité des familles

Kinshasa, 20 juin 2025 (ACP).- La vente de beignets a été considérée comme une activité lucrative pour assurer la stabilité et  améliorer le quotidien de nombreuses familles à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP jeudi lors d’un entretien.

«La vente de beignets n’est pas seulement un commerce, c’est une solution pour nous. Grâce à cette activité, nous avons les moyens d’améliorer notre quotidien et d’assurer la stabilité de nos familles», a déclaré Anny Mampuka, une entrepreneure du domaine.

Pour cette dernière, grâce à cette activité, elle peut couvrir les frais essentiels de la famille. Elle paie le loyer, soutient son mari dans les dépenses du foyer et assure les transports scolaires et voire  financer  les études de ses enfants.

«Je suis fière de dire que mes enfants poursuivent leur éducation malgré nos défis financiers. Chaque beignet vendu est un pas vers un avenir meilleur pour eux», a-t-elle ajouté.

La vente de beignets ne se limite pas seulement à générer des revenus, mais à soutenir aussi la communauté. « Nous nous aidons mutuellement, partageant conseils et ressources. Cela crée un réseau solidaire qui profite à tous », a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, Anny Mampuka appelle les autorités à soutenir l’élargissement de cette activité.

«Notre économie est souvent gérée par des étrangers ; si vous allez dans les grands marchés ou supermarchés, vous verrez que ce sont presque toujours des étrangers qui dirigent ces commerces. Si notre gouvernement nous soutient, cela pourrait transformer notre activité en un véritable moteur économique qui aiderait à diminuer le taux de chômage dans notre pays», a-t-elle fait savoir.

«N’ayez pas honte d’une activité qui vous procure de l’argent! Au lieu de rester chez vous sur les réseaux sociaux, envisagez de créer une activité comme celle-ci. Cela vous aidera à devenir indépendante. Aujourd’hui, nous faisons face à un grand taux de prostitution parce que certaines filles préfèrent la facilité plutôt que de s’investir comme nos mamans l’ont fait avant nous. Elles veulent souvent apparaître belles sur les réseaux sociaux pour impressionner les autres au lieu de travailler dur pour construire leur avenir», a conclu Anny Mampuka.

ACP/ODM

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