Kinshasa, 14 octobre 2024 (ACP).- Une formation sur les fondamentaux de l’entrepreneuriat a été lancée lundi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, lors de la 2ème semaine du salon d’échange organisé par la Fondation «my glory world», à l’intention des jeunes porteurs de projets.
«Je lance cette activité au nom du directeur général de l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais qui a pour mission de réaliser cette formation pratique auprès des entrepreneurs, porteurs de projets sur différents secteurs de la vie du système entrepreneurial et comment les orienter», a déclaré Jean-Philippe Kobo Longo, directeur de formation à l’Anadec.
Selon M. Kobo, cette formation sur les fondamentaux de l’entrepreneuriat va exploiter les idées de la création d’une entreprise, l’ABC de l’entrepreneuriat, la fiscalité sur le choix de la forme juridique de l’entreprise et le business modèle.
« L’entrepreneuriat en soi est très vaste et on ne saura pas tout donner pendant cinq jours, aujourd’hui nous commençons avec l’idée d’entreprise et d’affaires et nous allons échanger avec les porteurs des projets», a-t-il dit.
L’homme est le plus grand acteur du secteur de l’entrepreneuriat, car ça exige des qualités, et ce dernier conduit à une certaine responsabilité. Malheureusement les Congolais ont l’habitude de se lancer dans les activités que d’autres font sans pour autant faire une étude du milieu, a poursuivi le formateur.
«Dans la caractéristique de l’entrepreneuriat, au Congo, les entreprises se créent rapidement et disparaissent aussitôt créées parce que les porteurs des projets n’ont pas pu bien faire une observation de leurs idées. Normalement la création d’une entreprise ou d’un produit doit être une réponse à une difficulté ou un problème», a-t-il déploré.
L’entreprise comme une unité de production des revenus expliquée par une formatrice
Par ailleurs, Mme Nadège Baopoko, formatrice en gestion d’entreprise à l’Anadec, a expliqué aux participants que l’entreprise est une idée, une unité de production qui produit les biens et les services pour satisfaire un besoin et avoir des revenus ou bénéfices en retour. Tandis que l’entrepreneuriat est cette capacité où aptitude qu’a une personne d’entreprendre, de créer et gérer une activité qui va générer des richesses.
«On crée une entreprise avec l’idée de satisfaire la clientèle mais aussi avoir des bénéfices en retour et c’est ça l’objectif principal. Et il y a des gens qui ne vivent que de ça, avec un revenu en retour», a-t-elle fait savoir.
L’esprit d’entreprise, a-t-elle poursuivi, est défini comme une attitude à être apte à initier, à créer, à innover en vue de faire face à des situations socio-économiques et d’autres défis.
Cependant, l’intervenante a évoqué quelques démarches à entreprendre pour choisir une idée parmi plusieurs, à savoir : une étude de l’environnement dans lequel on se trouve, une étude du marché, une analyse des tendances, le choix d’un secteur qui passionne, le partage d’idée, et le brainstorming qui est une technique de réflexion créative permettant de trouver de nouvelles idées et de résoudre des problèmes.
En outre, l’entrepreneur doit faire une analyse de liste d’idées en tenant compte des cinq composantes à savoir le besoin, le produit, le client, le marketing et l’environnement qui se résument en analyse «FFOM» qui signifie forces, faiblesses, opportunité et menaces, a-t-elle conclu.
ACP/JF