Kinshasa, 14 mai 2025 (ACP).- Une augmentation de 21 % du prix d’un sac de calcium de 50 kg a été observée sur les marchés de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), passant de 33 000 FC à 40 000 FC, a constaté mercredi l’ACP.
«Le prix d’un sac de calcium a connu une hausse significative de 21 %, passant de 33 000 FC à 40 000 FC, soit environ 14 USD au taux actuel, cela nous met en difficulté au niveau de ventes, car nos clients ne cessent de se plaindre », a déclaré Darius Mizo, vendeur de matériaux de construction au marché de gambela à Kinshasa.
Le calcium joue un rôle important non seulement dans le corps humain, mais aussi dans le domaine de la peinture et de la construction, contribuant à la qualité et à la durabilité des produits utilisés.
Selon lui, cette augmentation est largement attribuée à l’augmentation des coûts de production, aux difficultés d’approvisionnement en matières premières et à la fluctuation du franc congolais par rapport au dollar américain (USD).
Selon M. Bitaya, un autre vendeur sur le marché de Kapela, d’autres produits essentiels connaissent également une tendance à la hausse sur le marché. «Un sac de ciment gris de 50kg qui se vendait à 28 000 FC est désormais proposé à 34 000 FC, tandis qu’un sac de sable est passé de 20 000 FC à 25 000 FC».
Ces augmentations successives soulèvent des préoccupations parmi les entrepreneurs du bâtiment, qui craignent que cela n’impacte négativement leurs projets en cours.
Depuis février, les prix ont connu une augmentation significative, suscitant des inquiétudes parmi divers groupes, y compris les artistes peintres. Ces derniers expriment leurs préoccupations face à l’impact de cette inflation sur leur pouvoir d’achat et le coût de matériaux nécessaires à leur travail.
Pour certains artisans et travailleurs du secteur, cette situation pourrait entraîner un ralentissement des activités et une augmentation des coûts pour les clients finaux. « Si cela continue ainsi, nous serons contraints d’augmenter nos tarifs pour compenser ces hausses », a expliqué Henri Ngoy, un peintre actif dans le secteur.
Cependant, tous les produits ne connaissent pas cette tendance inflationniste. Certains ingrédients alimentaires voient leurs prix stagner ou même diminuer grâce à l’abondance sur le marché local. Par exemple, un sac de semoule a vu son prix baisser légèrement, tandis que des légumes frais comme les choux et les carottes restent accessibles grâce à une bonne récolte récente.
Les consommateurs sont donc appelés à surveiller attentivement les tendances des prix pour mieux gérer leur budget familial dans ce contexte économique incertain.
ACP/UKB