Kinshasa, 17 octobre 2024 (ACP).- Une aide financière pour l’encadrement des jeunes désœuvrés dans le secteur de l’entrepreneuriat en boulangerie a été sollicitée jeudi au gouvernement par un jeune entrepreneur de la commune de Limete dans l’ Est de Kinshasa, en République démocratique du Congo ,au cours d’un entretien .
« Nous sollicitons une assistance financière du ministère de l’Industrie Petites et moyennes entreprises pour l’encadrement des jeunes délaissés afin d’éviter la délinquance juvénile et sécuriser les paisibles citoyens en leur donnant du travail », a déclaré M. Sam Mulenda, entrepreneur du secteur de la transformation (boulangerie). Avec le peu de moyens de bord que nous avons, dans cette boulangerie artisanale , nous avons un effectif de douze personnes dont un livreur, un fourrier, un pateur, un ligueur , un caissier et sept assistants qui travaillent en rotation pour aider les autres et chacun d’eux reçoit son salaire à la fin de chaque mois, a poursuivi M. Mulenda, soulignant qu’ils utilisent en moyenne cinq à sept sacs de farine pour une production journalière de 3500 à 3700 pains, dont le coût d’un pain est de 500Fc et 1000Fc.
« Bien que juriste, j’ai choisi d’évoluer dans l’entrepreneuriat par son ampleur et ses avantages en plus dès le bas âge, nous avons été initiés par notre père par ce que c’est son travail. Et maintenant c’est depuis trois ans que j’évolue de manière indépendante», a indiqué M. Mulenda.
Les difficultés rencontrées
«Nous sommes une petite entreprise, nous rencontrons plusieurs difficultés. Dans les dépôts de farines nous sommes très négligés par rapport aux expatriés et à ceux qui ont de gros moyens. L’enchaînement de lieux d’achat jusqu’à la boulangerie, la rareté de produits de la farine. Avant la grève de transporteurs, un sac de farine coûtait 115 000 à 120000 FC, pendant leur grève un sac revenait à 140.000 à 145000FC soit 50 USD, aujourd’hui c’est à 135.000 et 140.000FC, cela impacte sur les bénéfices », a fait savoir le jeune entrepreneur.
Quant aux documents fiscaux de l’Etat, le jeune entrepreneur a répondu qu’il est en processus de formalité pour quitter l’informel vers le formel de manière à être correct avec l’Etat congolais.
ACP/C.L.