Kinshasa : une structure de formation des entrepreneurs veut passer de l’artisanat à l’industrialisation

Kinshasa, 17 juillet 2024 (ACP).- Une structure de formation des entrepreneurs a annoncé mercredi sa volonté de passer de l’artisanat à l’industrialisation lors d’une visite de la délégation du secrétariat général de l’entrepreneuriat des petites et moyennes entreprises et artisanat dans ses installations à Malueka dans la commune de Ngaliema (ouest de Kinshasa) en République démocratique du Congo. 

«L‘ONG santé, développement et culture (Sadecu) veut passer de l’artisanat vers l’industrialisation. Nous sommes entrain de monter toutes les stratégies pour que les mamans que nous encadrons depuis 5 ans deviennent des entrepreneurs accomplis et que chaque produit soit fait dans des bonnes conditions», a déclaré M. Clément Kabeta Mbongo, coordonnateur du (Sadecu). 

Il a demandé au secrétariat de l’entrepreneuriat de venir dans ses installations pour voir ce que les mamans des zones périphériques font et quelles sont les innovations cachés surtout dans la ville de Kinshasa en ce qui concerne la transformation et la production.

«Certaines de ces femmes sont des veuves, d’autres leur maris ne travaillent pas, nous les apprenons à inventer des produits qui les aideront financièrement. elles produisent de façon artisanale, nous voulons vraiment qu’elles le fassent de manière industrielle pour toucher un grand nombre de la population», a fait savoir le coordonnateur de la structure. 

Pour sa part, Mme Kikasa Bertine, habitant de Malueka et présidente du site de Malueka pour l’ONG Sadecu, a fait part à la délégation du secrétariat général de l’entrepreneuriat, de leurs difficultés financières qui met en mal leur production. 

«Nous avons des difficultés financières. Avant quand le taux de change était encore stable nous pouvions au moins grâce à nos économies gagner un peu d’argent avec ce commerce mais pour cette année nous même les responsables du Sadecu, nous n’arrivons pas à économiser malgré nos ventes», a-t-elle dit. 

De son côté, M. Gabriel Liyanza, directeur chef de service au secrétariat général de l’entrepreneuriat des petites et moyennes entreprises, chef de cette délégation, a recueillis les doléances de ces entrepreneurs, avant de saluer le bon travail que ces derniers accomplissent. 

«Cette ONG nous a  rassuré qu’elle utilisé que des produits bio dont le jus naturel qu’elle produise. Au regard des colorants que nous vendent les expatriés, lesquels, peuvent nous causer des problèmes de santé plus tard, je préconise l’achat et la consommation des produits bio et naturels», a-t-il souligné. ACP/ODM 

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