Kinshasa, 30 juin 2025 (ACP) .- La vision du Président Félix Tshisekedi dans le secteur agricole notamment pour avoir fait de l’agriculture un véritable moteur de souveraineté alimentaire et de développement, a été salué lundi à Kinshasa, par un expert du domaine, à l’occasion de soixante cinquième (65) anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC).
« Pour cette fête de soixante cinquième (65) anniversaire de l’indépendance de notre pays, nous saluons la vision du Président de la République, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir fait de l’agriculture un véritable moteur de souveraineté alimentaire et de développement national », a déclaré le Professeur Jean-Robert Nzanza Bombiti, expert en gouvernance agricole et ancien gouverneur de la province du Bas-Uélé.
« Les actions engagées ces dernières années témoignent d’un engagement ferme de la plus haute autorité du pays. Notamment l’augmentation du budget agricole, la réhabilitation progressive des routes de desserte, la relance de certaines filières agro-industrielles, ainsi que l’encouragement à l’entrepreneuriat agricole porté par la jeunesse », a-t-il ajouté.
Selon lui, ces avancées offrent une base solide qu’il convient désormais de consolider à travers des mécanismes structurants et durables. « Je recommande un recensement national des producteurs et des coopératives agricoles, appuyé par une cartographie précise des terres arables, incluant des analyses de sol pour orienter intelligemment les cultures et les investissements », a-t-il dit.
Le professeur Nzanza a insisté également sur la nécessité de structurer les chaînes de valeurs agricoles, autour des cultures stratégiques telles que le riz, le maïs, le manioc, le cacao et l’huile de palme, afin de favoriser la transformation locale, générer des emplois et renforcer les économies rurales.
Il a plaidé aussi pour une revalorisation urgente des services de vulgarisation agricole, combinés à un programme ambitieux de formation continue des producteurs et encadreurs. Pour lui, le capital humain reste au cœur de la performance du secteur.
Sur le plan scientifique, il a appelé à un soutien accru à l’institut national pour l’étude agronomique au Congo (Inera) et aux centres de recherche pour assurer la production et la distribution de semences améliorées, adaptées aux réalités agro écologiques du pays. Enfin, il a estimé que l’introduction de la traçabilité, de la collecte de données agricoles, de l’intelligence artificielle et de la mécanisation raisonnée permettront à l’agriculture congolaise d’entrer pleinement dans une nouvelle ère de performance.
« Le Chef de l’État a tracé une orientation claire. Il nous revient, en tant qu’acteurs techniques et institutionnels, de mettre notre expertise au service de cette vision nationale ambitieuse, afin de bâtir une agriculture souveraine, compétitive et durable ». a conclu le professeur Nzanza Bombiti. ACP/C.L.