Kinshasa, 10 mai 2025 (ACP)-Le commerce extérieur désigne l’échange de biens ou de services entre plusieurs pays. Il permet aux différents pays d’exploiter leurs avantages comparatifs, tout en créant des emplois et contribuer au développement des pays pour augmenter la richesse mondiale. Et pour échanger des produits entre Etats, il va falloir s’assurer de la mise en place d’un office qui permet le contrôle de la qualité des produits parce qu’on peut bien produire mais si la qualité n’est pas sauvegardée, ces produits ne seront pas consommés à l’extérieur.
Telle sont les missions auxquelles se livre au quotidien le ministre Julien Paluku Kahongya, depuis qu’il est à la tête du ministère du Commerce extérieur.
En effet, dès l’entame de son pouvoir à la tête de ce ministère, celui que l’on appele désormais le « protecteur des industries locales », avait pris l’engagement de placer la stratégie nationale de promotion des exportations étant donné que ce ministère se trouve être le levier de la croissance économique. ET lui qui venait fraichement du ministère de l’Industrie, en savait quelque chose, avait son plan d’industrialiser qu’il a fait doter à la République. Le précurseur de la prolifération des zones économiques spéciales en RDC est maintenant au centre du contrôle efficient des importations et exportations et joue convenablement sa partition, notamment en multipliant quelques stratégies pour créer des emplois. Facon pour lui de répondre à l’un des six engagements du président de la République, lié aux emplois. Parce que, si on ne protège pas les industries locales, ce sont les emplois qui s’envoleraient.
L’homme ne fait que protéger l’industrie locale pour lutter contre la concurrence qui est faite à partir des produits qui viennent de l’extérieur.
Au-delà de la protection de l’industrie locale, il continue le travail qui a été réalisé par son prédécesseur au Commerce extérieur celui de la promotion des exportations parce qu’il ne faudrait pas qu’on se limite seulement à produire au niveau local, il faudrait permettre que les produits congolais accèdent au marché international.
De la réduction de la dépendance de la RDC aux importations
L’on se rappellera que le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, avait rendu publics deux arrêtés ministériels. Le premier, signé le 26 juin 2024, portait sur les mesures de suspension temporaire d’importation des bières et boissons gazeuses en République démocratique du Congo. Le deuxième arrêté, signé le 5 juillet 2024, était lié aux mesures de suspension temporaire d’importation des ciments gris et des clinkers dans les parties sud-ouest et sud-est de la République démocratique du Congo. Cette initiative qui s’inscrivait dans la vision du Chef de l’Etat, ne visait rien d’autre que la protection de l’industrie locale. Et le résultat saute aux yeux des Congolais.
Voilà encore tout récemment ,il vient d’interdire jusqu’à nouvel ordre, l’importation d’un bon nombre desproduits hygiéniques vers la partie Ouest de la RDC. Tout cela encore une fois, dans l’idée de protéger les investissements locaux et offrir des meilleures opportunités d’affaires aux opérateurs économiques de la RDC. Cette restriction temporaire de l’importation porte sur des couches pour bébé à usage unique, bande hygiénique pour dame, papier mouchoir de poche, papier mouchoir en boîte, papier serviette, papier hygiénique, essuie-tout, lingettes pour bébé et lingette multi usages.
Quid de la commission composée des experts ?
C’est depuis septembre 2024 que Julien Paluku Kagongya, ministre du
Commerce extérieur, désireux de hisser toujours plus haut le drapeau de la RDC sur le marché commercial extérieur, avait mis en place une commission composée des experts, des ministères du commerce extérieur, Industrie et ceux de l’Office congolais de contrôle (OCC) pour un objectif spécifique bien précis, à en croire Chronik’Eco.
Il était donc question d’évaluer la capacité de production des industries locales à couvrir la demande en serviettes hygiéniques pour dames, les lingettes pour bébés, papiers-mouchoirs, serviettes en papiers et les mouchoirs en boîte, dans la partie Ouest du pays.
La commission devait aussi procéder au contrôle de la qualité et des normes de production requises par l’État congolais, comme celles se référant à la certification des produits du système de Management ISO 9001,ISO 14001 et ISO 45001 pour l’Office congolais de contrôle (OCC).
Du travail des experts, il en est ressorti que beaucoup d’entreprises congolaises disposent d’une production industrielle notable, permettant de couvrir correctement la demande locale. Une unité peut, par exemple, fabriquer à elle seule 60.000 serviettes hygiéniques par an, 75.000
La République démocratique du Congo (RDC) écrit depuis des décennies, une des pages sombres de son histoire. Et ce, par la simple volonté d’un groupe d’individus sous-traités et exécutants qui, pour rien au monde, sont prêts à exterminer tout un peuple. Aux yeux du monde, cela parait banal. Banal non pas parce qu’un fait divers mais parce que personne ne veut voir ce géant au cœur de l’Afrique émerger.
Des milliers des Congolais sont massacrés. Se servant toujours des quelques Congolais « inconscients » et avides du pouvoir, ceux qui se croient « propriétaires de la planète » distribuent les armes. Ils se félicitent de la comptabilité macabre faite chez autrui, pourvu que leurs besoins soient satisfaits. De nos jours, il est anormal qu’il existe encore « officieusement » de nos jours quelques dizaines de millions d’esclaves en Afrique. Ces exécutants, vassaux du temps modernes, sans cœurs et qui acceptent d’exterminer leurs compatriotes, paieront tôt ou tard.

Des personnes de condition non libre, considérées comme instruments économiques pouvant être manipulées à tout moment, sont donc à la dépendance du d’un maître. Irrationnels, ils acceptent de tuer leurs semblables. Un moyen pour accéder au « pouvoir ». qui pourront-ils gouverner si par magie, ils accèdent à ce qu’ils aspirent ? Insensés, ils le sont. Le moment viendra – ça c’est une certitude – où les langues vont se délier pour des « mea culpa », et ce sera tard. La RDC continue d’enterrer ses morts innocents. Des tueurs téléguidés, qu’ils sachent que tout se paie ici-bas.
Importation des produits hygiéniques couches pour bébés par an, 25 000 lingettes pour bébés par an, 38.000 papiers mouchoirs par an, 8.000 erviettes en papier pour table par an et 9.000 mouchoirs en boîte par an. Toutes les unités mises ensemble, disposant des travailleurs nationaux et se référant au régime fiscal de la RDC sont assez outillés pour couvrir cette demande de manière efficace dans l’espace Kasaï, Bandundu, Équateur, Kinshasa et Kongo Central.
« Toute cette préparation bien planifiée est parvenue à une finalité portant sur
la mise en place des restrictions par un arrêté du ministre ayant le Commerce extérieur dans ses attributions, portant suspension temporaire des importations de ces articles dont les portes d’entrée les plus connues sont Lufu (En provenance de l’Angola) et le port de Kinshasa (En provenance du Congo-Brazzaville) », a filé un expert.
De ce fait, il y a donc l’obligation de la certification de conformité aux normes
NCD de tous ces articles, la promotion de la qualité des produits marqués ‘’Certifiés
NCD», en vue d’accroître leur compétitivité sur les marchés interne et externe, puis la garantie par le gouvernement congolais de protéger les branches de production nationale visées en l’espèce contre une augmentation imprévue en importation et leur offrir
plus des possibilités de devenir compétitives face à la concurrence extérieure.
JPK, un visionnaire attitré
L’histoire récente nous renseigne que Julien Paluku, actuel ministre du Commerce extérieur, ancien ministre de l’Industrie, avait toujours évoqué ce magistral montant de plus de 2 milliards USD dépensés chaque année par la RDC pour l’importation. RDC : Julien Paluku, «protecteur » des producteurs locaux Rappelons qu’il y a quelques mois, le combat a été dur concernant l’importation des carreaux, des câbles électriques,
du ciment, les sacs d’emballage… aujourd’hui, tous ces éléments sont produits localement, grâce à ces mesures prises jadis par le ministre Paluku. Et ceci fait la fierté du pays, empêchant les pays voisins tels que l’Angola et la Zambie pour ne citer ceux-là, de puiser les devises de la République démocratique du Congo. Des mesures qui ont pourtant contribué à stabiliser aujourd’hui l’économie de la République démocratique du Congo et particulièrement, le taux de change. En bon homme d’État avisé, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongia a tout de même laissé une brèche pour les opérateurs économiques dont l’accès est difficile pour l’approvisionnement local, à soumettre une demande par écrit pour des mesures palliatives.
Il sied de souligner que pour réussir les missions lui dévolues par le Chef de l’Etat, le ministre Paluku continue de renforcer les capacités de l’Office congolais de contrôle pour contrôler la production intérieure et permettre à la RDC de devoir accéder au marché extérieur, mais aussi pour contrôler les produits qui entrent sur le sol congolais pour que la RDC ne devienne pas le dépotoir de tous les pays du monde
ACP/Célestin Lutete