Kinshasa, 23 mai 2025 (ACP).- Les retombées du petit commerce de caramel d’arachides et le secret du succès de cette activité, ont été expliqués par une entrepreneure, au cours d’un entretien, jeudi à Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo (RDC).
«Le secret du succès du petit commerce de caramel, réside notamment en la qualité des produits et l’originalité des recettes offertes à la clientèle. Le sérieux et la persévérance dans l’exercice de cette activité commerciale finissent par générer des revenus et créer des emplois. Personnellement, j’utilise des ingrédients frais et locaux pour séduire les clients», a déclaré Edouardine Eyenga, entrepreneure spécialisée dans le commerce de caramel d’arachides.
Le caramel d’arachides est une délicieuse confiserie à base d’arachides (cacahuètes sucrées) et de sucre blanc. Pour le préparer, on passe des commandes dans toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa. D’autres, je les vends à la maison», a-t-elle expliqué.
Elle a souligné que l’importance de se distinguer en proposant des saveurs uniques, telles que le caramel au gingembre ou au fruit de la passion. « Les consommateurs sont à la recherche de nouvelles expériences gustatives. Offrir quelque chose d’inédit peut attirer une clientèle fidèle », a-t-elle ajouté.Mme Edouardine Eyenga a également mis l’accent sur l’importance du marketing.
«Utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir les produits est essentiel. Cela permet de toucher un large public et d’interagir directement avec les clients», a-t-elle fait savoir.
Elle a réaffirmé son engagement de participer à des foires locales pour faire connaître son entreprise et établir des contacts précieux.
Face aux défis inévitables que rencontrent les entrepreneurs, elle a insisté sur la nécessité de la persévérance, de la passion et de la détermination pour surmonter les obstacles avec optimisme.
Une autre clé du succès, selon Edouardine Eyenga, est la gestion financière rigoureuse.
«Il est important de bien gérer ses coûts et de réinvestir une partie des bénéfices dans l’amélioration des produits et des équipements», a-t-elle suggéré.
Son parcours inspirant montre que le petit commerce de caramel peut offrir des opportunités significatives pour ceux qui sont prêts à innover et à s’engager pleinement dans leur activité.
Appel au soutien du petit commerce
Par ailleurs, une autre entrepreneure, vendeuse des galettes a sollicité un soutien financier auprès des autorités compétentes pour développer son petit commerce afin de lutter contre la pauvreté.
Ce soutien devant servir notamment à l’achat des emballages, des sacs de farine et du sucre ainsi que l’implantation d’un dépôt pour la fabrication et la vente.
Selon elle, les organisations non gouvernementale (ONG), les associations sans but lucratif (ASBL), doivent travailler en collaboration pour aider les petits entrepreneurs d’être ensemble dans une même unité.
«Nous encourageons, les jeunes filles et garçons à se lancer dans le petit commerce car il n’y a pas de sot métier mais il y a que de sots gens, il faut d’abord commencer par faire un pas et le reste viendra après», a-t-elle conclu. ACP/ODM