Kindu, 27 novembre 2024 (ACP).- La culture maraichère exercée principalement par des femmes dans les hinterlands de Kailo, chef-lieu du territoire du même nom, dans la province du Maniema (centre-Est de la République Démocratique du Congo), est une véritable source de revenue pour la survie de plusieurs familles, a appris lundi l’ACP de source associative.
« La culture maraichère que nous menons ici dans des villages environnantes de Kailo constitue une véritable source des revenue pour la survie de nos familles par la semence de plusieurs produits légumineux, notamment, les amarantes, les choux, les épinards, les aubergines ainsi que les tomates et les oignons, que nous vendons aux femmes vendeuses du marché centrale de notre commune rurale. Cet argent que nous gagnons après la vente de nos produits, nous permet de scolariser nos enfants, de les faire soigner quand ils tombent malades, et même pour d’autres besoins de notre existence », a précisé Joséphine Asha, cultivatrice de son état et membre de l’Union pour le Développement des Femmes des cheminots contactée mercredi par l’ACP.
Et d’ajouter : « il y a certaines des cultivatrices parmi nous qui se sont déjà acheté des terrains et ont construit des maisons avec l’argent généré par cette activité qui a permis à d’autres de prendre convenablement en charge les frais d’études universitaires de leurs enfants en dehors de la cité minière de Kailo ».
Cette femme maraichère a, par ailleurs, évoqué des défis majeurs auxquels elles font face dans cette activité entrepreneuriale principalement la divagation des animaux domestiques, dont les porcs, qui détruisent leurs cultures ainsi que le vol de leurs produits champêtres par des inciviques et autres hors-la loi, à la faveur de l’obscurité et de l’éloignement des champs par rapport à leurs résidences. ACP/ C.L.