Mbuji-Mayi : la problématique de la désserte en eau potable évoquée par un responsable

Mbujimayi, 10 Juin 2025 (ACP).- La desserte en eau potable de la Régie de distribution d’eau(Regideso) dans la ville de Mbujimayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (centre de la République démocratique du Congo), est butée aux problèmes de courant électrique pour répondre à la demande de la population, a appris l’ACP lundi au cours d’un entretien.

« La demande est forte et nous n’avons pas le moyen de mettre une deuxième pompe à Lukelenge et nous n’avons pas, non plus, le moyen de fonctionner pendant plus d’heures à notre guise. Le peu que la Société nationale d’électricité(Snel) reçoit, on se le partage, moi j’ai 810 kilowatts, je ne sais pas faire 8 ou 7 heures à la zone haute comme avant. L’eau se vide très vite et il n’y a pas une recharge, vraiment c’est très délicat », a fait savoir Didier Claude Mbudi Lelo, directeur régional de la Regideso au Kasaï-Oriental.

 Il faut beaucoup d’énergies que nous n’avons pas, vraiment c’est sérieux, on essaie de faire des efforts, a fait remarquer le directeur régional de la Regideso , soulignant  la forte demande de la population et propose en retour, l’alimentation de deux zones, afin de négocier la situation qui paraît précaire pour certains ménages.

« Dès que la zone moyenne de Cilomba sera alimentée et la zone de maréchal qu’on est en train d’essayer sera alimentée, nous allons voir nos collègues de la Snel si on peut négocier une rallonge des heures, commencer même à partir de minuit pour remplir les réservoirs et répondre aux besoins de plus en plus croissant », a ajouté le directeur Mbudi Lelo.

Il a poursuivi que « quand vous allez à Bipemba par exemple, à partir du poste des policiers là-bas, ils n’ont jamais reçu de l’eau. Mais avec le réservoir de maréchal, ils vont commencer à recevoir, donc ça sera un plus. Donc la demande va s’accroître, chez nous, nous serons toujours limités par l’énergie. Pendant la saison sèche, il y a plus de demandes parce qu’il n’y a pas de pluie. Quand il pleut, il y a une partie de la population qui ne prend pas notre eau, mais quand il n’y a pas de pluie, on est le seul recours. Donc il y a une forte demande », a-t-il conclu. ACP/C.L.

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