RDC : la sécurité des aliments recommandée pour la bonne santé des consommateurs

Kinshasa, 09 juin 2025 (ACP).- La sécurité sanitaire des aliments en vue de garantir la bonne santé des consommateurs a été recommandée par l’Union des nutritionnistes du Congo (Unuco) à Kinshasa, en République démocratique du Congo(RDC), car l’assiette tue plus qu’une armée, a appris l’ACP lundi dans un entretien.

« Nous voulons une assiette congolaise sans danger afin d’éviter la contamination microbienne, des produits chimiques nocifs pour garantir la sécurité sanitaire des aliments des consommateurs de notre pays », a déclaré Docteur Désiré Bombile, Coordonnateur national de l’Union des nutritionnistes du Congo (Unuco).

Il a rappelé, dans son intervention, lors de la journée mondiale de l’alimentation saine, célébrée dimanche sur le thème national  » Mangez tout sauf… », invitant les Congolais à porter une main forte à l’Unuco/ ASBL  dans sa campagne de consommation sur la sécurité sanitaire des aliments sur toute l’étendue du territoire national.

C’est dans cette optique que l’Unuco et sa branche observatoire pour le suivi et la gestion de la chaîne d’approvisionnement alimentaire  » Oscga  » ont lancé une campagne de trois mois allant du 7 juin au 7 août sur toute l’étendue du territoire national. Et leurs équipes ont été déployées sur le terrain pour enquêter, sensibiliser, éduquer, informer, prévenir les Congolais sur le danger lié à l’hygiène alimentaire.

La responsabilité partagée du gouvernement, des producteurs, des transporteurs, des manipulateurs, des distributeurs et des consommateurs afin de garantir des aliments sûrs à chaque étape de la production à la consommation, a été évoquée par M. Belly Banzolo, directeur provincial de la Ligue de l’observatoire pour le suivi et la gestion de la chaîne d’approvisionnement alimentaire Oscga.

Il  a rappelé que la journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments a été instaurée par l’assemblée générale des Nations Unies en décembre 2018 par la résolution 73/250 suite à une proposition soutenue par la FAO et l’OMS, renforcée en août 2020 par l’assemblée mondiale de la santé. ACP/JF

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