Kinshasa, 4 novembre 2023 (ACP). – L’ouverture d’une filière traitant des questions
environnementales dans les négociations en lien avec les forêts congolaises et les minerais
stratégiques, au sein de l’Académie diplomatique des Affaires étrangères, en République
Démocratique du Congo, a été sollicitée, vendredi à kinshasa, a appris l’ACP de source
officielle. « Les acteurs de la société civile environnementale, faisant déjà montre d’une
expertise avérée quant aux questions environnementales, méritent d’être rodés en
matières des négociations au niveau de l’Académie diplomatique des Affaires étrangères où
une filière traitant desdites questions peut s’ouvrir pour des formations diplômantes », a
déclaré Célestin Kapongo Tshikaya conseiller en charge des questions environnementales
et de la lutte contre le changement climatique dans le bassin du Congo près la Présidence
de la République.
« Aujourd’hui, vous êtes des techniciens qualifiés sur la question, vous en êtes des experts
et avez des pré requis des diplomates et il vous faut une formation diplômante
environnementale, car vous êtes des négociateurs au regard du travail que vous réalisez
dans tous les fora où vous participez », a-t-il reconnu, tout en en soulignant que ces experts
font partie des filières diplomatiques environnementales au même titre que les diplomates
physiciens qui ne sont pas nécessairement issus des écoles où l’on enseigne les relations
internationales.
Célestin Kapongo a participé à la deuxième phase de l’atelier consacrée aux
restitutions des résultats des événements internationaux organisé par l’Alliance nationale
d’appui et de promotion des aires du patrimoine autochtone et communautaire en
République démocratique du Congo (ANAPAC/ RDC) et Cadre de concertation des
organisations de la société civile et des peuples autochtones sur la biodiversité en RDC
(COSPAB).
Il s’est dit fier du travail abattu par les membres de cette plateforme, maitrisant
bien tous les sujets liés à l’environnement selon les spécificités et spécialités des uns et des
autres. Dans la perspective de mettre en œuvre le Cadre mondial de la Biodiversité de
Kunming-Montréal, la RDC a engagé un travail de révision de ses stratégies et plans
d’actions nationaux ainsi que l’élaboration de son 7 ième Rapport pays, dont un atelier
d’évaluation de la biodiversité (2022) et 2 ieme conférence internationale sur la Biodiversité
dans le Bassin du Congo : défis pour l’avenir, du 6-10 mars 2023, tenus successivement à
Kisangani et d’autres assises à Kinshasa afin de jeter les jalons pour une collecte
d’informations fiables. ACP/