Buta, 28 mai 2025 (ACP).– Des études d’impact environnemental et social (EIES) avant tout projet de développement touchant les peuples autochtones et les communautés locales (PACL), a été évoqué dans un atelier à Buta, province du Bas-Uélé, nord-est de la République démocratique du Congo(RDC), a appris l’ACP mercredi des organisateurs.
« L’EIES constitue une exigence légale visant à anticiper et atténuer les impacts négatifs des projets sur l’environnement et les communautés tandis que le Consentement libre, informé et préalable (CLIP) pour la protection des droits des communautés locales est un droit fondamental reconnu aux peuples autochtones et communautés locales », a déclaré Me Patient Biselenge, formateur à l’organisation non gouvernementale « Tropenbos RDC ».
Selon Me Biselenge, qui est également expert en droit, cette activité visait, notamment à prévenir les conflits liés à l’utilisation des terres, à renforcer la participation des communautés dans la gestion des ressources naturelles, et à garantir la protection de leurs droits dans le processus de développement.
Il a fait savoir que cet atelier tenu mardi s’inscrit dans une série des trois sessions prévues dans la province du Bas-Uélé par l’ONG « Tropenbos RDC », en collaboration avec les autorités en charge de l’aménagement du territoire et d’autres services étatiques concernés.
La rencontre a réuni des agents de l’administration publique, des magistrats, des membres d’organisations de la société civile environnementale, ainsi que des représentants des PACL venus des territoires d’Aketi et de Buta, en vue de renforcer leurs capacités sur ces enjeux cruciaux.
L’étude d’impact environnemental et social est un document qui présente, notamment l’analyse de l’état initial d’un site et de son environnement naturel et humain, l’énoncé des mesures envisagées pour supprimer, réduire, compenser ou indemniser les conséquences dommageables sur l’environnement, l’estimation des dépenses, rappelle-t-on. ACP/C.L.