Kinshasa, 5 juin 2024 (ACP).- La mobilisation des financements innovants sur les modes de développements économiques décarbonés a été préconisée mercredi par la ministre de l’Environnement, lors de la clôture à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), de la 20ème réunion des parties du partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC). « A l’aube de la transition énergétique, la mobilisation des financements innovants devra se focaliser sur les modes de développements économiques décarbonés qui tiennent compte des priorités et besoins des populations résilientes », a déclaré Eve Bazaiba, ministre de l’Environnement et développement durable.
« Je réitère le fait que le respect des Conventions internationales et la protection des écosystèmes doivent être les outils de paix et de sécurité humaine imposables à tous et que les intérêts économiques ne devraient pas nuire à la préservation de l’environnement », a-t-elle encore dit.
Selon elle, les parties prenantes doivent s’approprier toutes les résolutions et recommandations issues de ces travaux, afin de permettre à la communauté de maîtriser les enjeux et les défis relatifs à la gestion des forêts et des ressources en eau du bassin du Congo, y compris la biodiversité.
Dans cette optique, la ministre de l’Environnement a indiqué que la responsabilité des partenaires des pays du bassin du Congo devra être engagée, en vue du respect des engagements financiers souscrits pour limiter la température moyenne de la planète à 1.5°C et les pays forestiers du bassin du Congo joueront leur part.
Investir dans la mise en œuvre des solutions
Par ailleurs, Mme Bazaiba qui s’est aussi exprimé à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, a dit qu’il était important d’investir dans la mise en œuvre des solutions issues de cette 20ème réunion des parties. « Parce que nous parlons de la Journée mondiale de l’Environnement, le Bassin du Congo, ce poumon de l’humanité, est confrontée ce jour à la dégradation, à la désertification et à la sécheresse, voilà pourquoi nous devons investir dans la mise en œuvre des solutions », a-t-elle soutenu.
Placée sous le thème « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la génération restauration », la Journée mondiale de l’Environnement de cette année se concentre sur la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse.
Pendant trois jours, les parties prenantes ont réfléchi sur l’avenir des forêts du bassin du Congo et participé aux efforts de protection et de restauration de la terre.
ACP/