Kinshasa, 24 février 2023 (ACP).- Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en République démocratique du Congo, Aristide Ongone, a éclairé l’opinion vendredi à Kinshasa devant la presse sur l’utilisation des fonds alloués au Projet intégré Réduction des émissions des gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation (PIRRED) et mis en œuvre avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans la province de l’Equateur.
« Lorsqu’une communauté ou un individu s’engage avec la FAO à mener des services environnementaux, les deux parties se mettent d’accord sur le résultat attendu. Dès que ce résultat est atteint, la FAO procède au paiement des services environnementaux (PSE) », a expliqué M. Ongone.
Le paiement des services environnementaux (PSE) n’est pas un salaire mensuel, mais un paiement unique dès qu’il est prouvé que le service est réalisé, a-t-il sootenu. Le représentant de la FAO a laissé entendre que si le résultat n’est pas atteint, le paiement n’est pas justifié.
Depuis le début du projet en 2019, trois paiements ont été réalisés. Un paiement par le WWF, un deuxième par la FAO et un autre au mois de mars 2022. Avant la fin du projet, a encore souligné M. Ongone, il y aura un autre paiement.
Il a rappelé à cette occasion que ce projet a six composantes dont 3 confiées à WWF (composantes agriculture, foresterie et énergie) et trois autres (gouvernance, aménagement et démographie) à charge de la FAO et des autres partenaires.
Le Programme intégré REDD (PIREDD) pour un développement résilient basé sur des moyens d’existence durables dans la province de l’Equateur est un projet qui appuie les communautés locales et les utilisateurs des ressources naturelles et forestières à les gérer durablement et à lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts avec comme objectif général de réduire des émissions de gaz à effet de serre et d’atténuer les effets du changement climatique.
10 millions de dollars américains du Fonds de l’initiative pour la forêt d’Afrique Centrale (CAFI) et du Royaume de Suède ont été alloués à ce projet pour sa réalisation dans 6 secteurs et 4 territoires de la province de l’Equateur. ACP/