Kananga, 27 janvier 2023 (ACP).- La pollution sonore impacte négativement sur l’environnement et dans les milieux des sociétés à cause de ses méfaits pervers, explique la conclusion d’une récente étude d’un groupe d’experts du domaine rendu publique récemment à Kananga, au Kasaï Central.
Selon ce document de 43 pages dont copie parvenue à l’Agence Congolaise de Presse (ACP), l’étude propose la gestion de ce phénomène à la base de certaines contraintes contribuant à déséquilibrer l’environnement et affectant le monde scolaire et universitaire à Kananga particulièrement.
Il s’ensuit la dégradation à la suite de la pollution sonore qui crée des conditions défavorables à l’apprentissage. Pour les chercheurs, la multiplicité de la pollution risque de paralyser les activités en général. « La diffusion des musiques réligieuses et profanes à partir des cabines de chargement des téléphones portables, les klaxons des engins motorisés notamment les véhicules et mototaxis, le bruit incessant produit par les églises de réveil non loin des établissements scolaires et les institutions d’enseignement supérieur et universitaire » constitue quelques-uns de ce fléau.
Cette déplorable situation entraine la déconcentration des apprenants pendant les heures des cours et la nuisance de la santé des populations, « ce phénomène provoquant l’interruption du fil d’idée même chez les enseignants ».
Outre la protection de l’environnement dans l’intérêt général des écoles et des établissements d’enseignement l’enseignement supérieur et universitaire, la même étude préconise son extension dans des débits des boissons, des églises de réveil, des cabines téléphoniques, afin de combattre ce fléau. ACP/Kayu