Kinshasa, 5 juin 2024 (ACP).- Un appel a été lancé aux pays du monde par le secrétaire général de l’Onu pour qu’ils utilisent leurs nouveaux plans d’action nationaux pour le climat et définir comment mettre un terme à la déforestation et inverser la tendance d’ici à 2030, selon un communiqué de presse des Nations Unies rendu public mercredi à l’occasion de de la Journée mondiale de l’environnement.
« Les pays doivent honorer tous leurs engagements en matière de restauration des terres et des écosystèmes dégradés et appliquer intégralement le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal », a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu).
La Journée mondiale de l’environnement 2024 est célébrée sous le thème « Restauration des terres, désertification et résilience face à la sécheresse ». Le Secrétaire général des Nations Unies a encore dit : « nous devons également augmenter fortement les financements visant à aider les pays en développement à s’adapter aux phénomènes météorologiques violents, à protéger la nature et à favoriser le développement durable ». « L’inaction coûte trop cher. En revanche, une action rapide et efficace est judicieuse d’un point de vue économique. Chaque dollar investi dans la restauration des écosystèmes engendre jusqu’à 30 dollars de retombées économiques », a-t-il soutenu. « Nous sommes la génération Restauration. Ensemble, construisons un avenir durable pour la terre, et pour l’humanité », a encore lancé le patron des Nations Unies.
Antonio Guterres a affirmé que l’humanité est tributaire des terres. Il a martelé que partout dans le monde, un mélange toxique de pollution, de chaos climatique et de décimation de la biodiversité est en train de transformer des terres saines en déserts et des écosystèmes florissants en zones mortes. « Il anéantit les forêts et les prairies et rend la terre moins à même d’être au service des écosystèmes, de l’agriculture et des populations », a-t-il indiqué.
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