Mbandaka, 14 juin 2021 (ACP).-Un dialogue multi-acteurs sur la contribution du secteur forestier pour le développement de la province de l’Equateur a réuni le week-end dernier à Mbandaka toutes les parties prenantes dans le cadre d’une journée de réflexion et d’échanges organisée par le Réseau Ressources Naturelles (RRN), afin de proposer des stratégies et formuler des recommandations pour permettre à la forêt de jouer pleinement ses rôles, notamment économique, écologique et social pour le développement de cette province.
Deux exposés ont marqué ces échanges, à savoir : ‘’La contribution du secteur forestier sur l’économie de la province de l’Equateur’’ et ‘’La clause sociale de cahier des charges, une opportunité pour le développement dans les zones d’exploitation forestière, cas de la société COKIBAFODE et MOTEMA’’.
A cette occasion, les parties prenantes ont été informées sur la contribution du secteur forestier sur l’économie de la province de l’Equateur, les problèmes qui empêchent ce secteur de contribuer au développement de la province ont été identifiés et des recommandations ont été formulées aux parties prenantes assorties d’un plan d’action pour permettre au secteur forestier de contribuer au développement de cette province.
Se confiant à la presse, Julien Mathe, coordonnateur de l’ONG Groupe d’action pour sauver l’homme et son environnement (GASHE) et point focal du RRN à l’Equateur, a indiqué que la province de l’Equateur est l’une des provinces forestières de la RDC où actuellement, le bois d’œuvre constitue la principale ressource exploitée tant par des entreprises forestières que des exploitants artisanaux.
En plus de l’exploitation du bois d’œuvre, a-t-il ajouté, les forêts de la province de l’Equateur couvrent de zones de tourbière où sont stockés des milliards de tonnes de carbone, avant de noter également la diversité des ressources fauniques qu’elles regorgent.
Mais cette province fait actuellement face aux problèmes socio-économiques tant dans le milieu urbain dont la ville de Mbandaka que dans les milieux ruraux où s’observent le taux de pauvreté élevé, a-t-il fait savoir. Selon Julien Mathe, l’objectif était de faire un état des lieux de l’apport du secteur forestier au développement de la province afin d’identifier les défis et formuler des recommandations pour améliorer la gouvernance forestière. ACP/Fng/CKM