Équateur : la finalité des métiers-verts contribue à maîtriser les dommages sur l’environnement (vice-gouverneur)

Mbandaka, 30 mai 2025 (ACP).-Les métiers-verts visent à contribuer à maîtriser les dommages sur l’environnement, a indiqué jeudi le vice-gouverneur de l’Equateur, l’Ouest de la République démocratique du Congo ( RDC), à l’issue de l’Atelier de pré-validation du répertoire des filières de formation professionnelle des métiers verts.

« Nous avons eu l’opportunité d’échanger des idées, de partager des expériences et d’explorer ensemble les métiers-verts qui sont les professions dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maitriser et corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement », a déclaré Thomas Boyenge, vice-gouverneur.

Il a, au nom du gouverneur empêché, salué les discussions enrichissantes qui ont permis de mettre en lumière l’importance des métiers-verts présentés comme la voie à privilégier pour concilier les impératifs économiques et la nécessité de protection de l’environnement.

Pour M. Boyenge, la diversité des acteurs présents témoigne la volonté collective d’œuvrer pour un environnement plus sûr et harmonieux pour tous les concitoyens de l’Equateur.

Le vice-gouverneur a, d’une part, rendu un hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui ne ménage aucun effort pour la paix en RDC, et d’autre part, encouragé les participants à mettre en pratique les résolutions de ces assises et à continuer à travailler ensemble pour que les métiers et emplois verts offrent des réelles opportunités de création d’entreprises, de richesses et d’emplois nouveaux dont l’Equateur en a besoin pour son développement.

Quatre moments forts

Par ailleurs, Ghogau-David Kibila, sous directeur provincial de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP/ Tshopo), est revenu sur les quatre moments forts de cet atelier, à savoir :la définition des concepts de base liés au métiers verts afin de permettre que les participants puissent parler un même langage et se comprendre; la présentation, les explications et la validation de la charte graphique des métiers verts; la présentation, l’amendement et la pré-validation du répertoire des métiers verts; ainsi que la présentation, I’amendement et la pré-validation de la stratégie de (INPP) de développement des métiers verts.

Il a, au nom du directeur Technique a.i. de l’INPP, Login Lutete, indiqué que le répertoire des métiers verts pré-validés comprend 11 filières et 74 métiers. Il s’agit de l’agriculture durable; l’agroalimentaire; les energies renouvelables; la forêt et les bois; le conducteur des engins forestiers; la valorisation des déchets; la gestions des érosions; l’eau; l’hydrogène vert; la construction écologique; ainsi que la filière des compétences transversales.

Pour M. Kibila, former la population congolaise en métiers verts permettrait de créer de nouveaux emplois; de faciliter l’insertion professionnelle; d’optimiser l’utilisation de l’énergie et de matières premières; de limiter les émissions de gaz à effet de serre; de minimiser les déchets et la pollution; de protéger et restaurer les écosystèmes, notamment la foret; de contribuer à l’adaptation au changement climatique et à ses conséquences.

« Les métiers verts et verdissants occupent donc une place cruciale dans la transition économique vers un avenir durable, non seulement de la province de l’Équateur dont le programme gouvernemental tourne autour du concept économie verte mais aussi pour tout notre pays », a-t-il affirmé.

Il a, en outre, salué la vision du Directeur Général de I’INPP, Godefroy Stanislas Tshimanga Wa Muntuabo qui avait décidé d’orienter ses actions vers les tendances actuelles et futures de l’économie, non seulement nationale, mais aussi internationale en vue d’assurer une employabilité optimale et durable de la population.

Au terme de ces travaux riches en production des livrables stratégiques pour le développement
d’une économie verte en RDC, la stratégie INPP de développement des métiers verts ainsi que deux proces-verbaux dont l’un de validation de la charte graphique des métiers verts et l’autre de pré-validation du répertoire des métiers verts ont été signés par tous les représentante et experts du Gouvernorat de province de l’Équateur, du ministère de l’Environnement, du Plan, de l’Aménagement du territoire, de la Fédération des Entreprises du
Congo (FEC), des organisations de la société civile et de I’INPP.

Cet atelier organisé du 20 au 29 mai par l’INPP, a connu la participation de la délégation d’experts cet établissement public venue de Kinshasa, du Haut-Katanga, du Kongo Central et de la Tshopo. Le choix d’organiser ces assises à l’Équateur se justifie du fait que la région, avec sa forêt dense et sa biodiversité, offre tous les atouts possibles pour développer et implémenter les métiers verts.
ACP/C.L.

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