Kinshasa, 6 juillet 2022 (ACP).- L’entreprise aurifère Kibali Goldmine, installée à Watsa, dans la province du Haut-Uélé, est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de production pour l’année 2022, en réduisant son empreinte carbone, a annoncé son président délégué général (PDG), Mark Bristow, lors de la 45e conférence de presse tenue mardi à Kinshasa.
« Kibali Goldmine n’est pas seulement la plus grande mine d’or d’Afrique, mais aussi un leader mondial en matière d’autonomisation, d’initiative de durabilité, d’énergie propre et de formation professionnelle », a-t-il affirmé.
Les trois centrales hydroélectriques de classe mondiale que Kibali Goldmine a construites pour faire tourner ses usines atténuent l’impact de la hausse des prix du carburant et réduisent considérablement l’empreinte carbone de la mine, a-t-il indiqué.
« Les centrales ont été construites bien avant que le changement climatique ne devienne une question prioritaire, démontrant ainsi l’engagement de longue date de Barrick, un de principaux actionnaires, en faveur de la durabilité dans toutes ses activités», a fait savoir Mark Bristow. Pour lui, la responsabilité sociétale à Kibali Goldmine « est que nous exploitons des mines qui sont épuisables, d’où nous devons développer l’économie locale pour permettre à la communauté de survivre à la fin de la mine ».
Il a souligné que l’investissement de la mine d’or de Kibali en RDC dépasse maintenant 4 milliards $ us et a créé une économie régionale florissante dans une région reculée du pays, grâce à des partenariats avec des entrepreneurs locaux qui bénéficient d’un encadrement, à l’amélioration des communautés d’accueil et à la modernisation des infrastructures essentielles. Grâce à sa politique en matière d’emploi et de promotion au niveau local, 94% de la main d’œuvre de Kibali Goldmine, y compris sa direction, sont des ressortissants congolais, a signalé M. Bristow.
Kibali Goldmine continue à investir dans l’avenir de la biodiversité
Le PDG de Kibali Goldmine a affirmé que son entreprise continue également à investir dans l’avenir de la biodiversité, en soutenant le parc national de la Garamba, situé dans la province du Haut-Uélé, qui a vu sa population de girafes augmentée sensiblement et le braconnage de ses éléphants quasi-éliminé.
C’est dans la même lancée, a-t-il poursuivi, que Kibali Goldmine parraine également un projet de réintroduction du rhinocéros blanc à Garamba, dont l’étude de faisabilité a déjà commencé. Ce projet est essentiel dans la campagne à long terme de protection de cette espèce menacée.
Axé sur la durabilité de son projet minier, Kibali Goldmine s’emploie aussi à renforcer les entreprises locales, avec une usine d’embouteillage d’eau, et des plans de recyclage en cours, visant à réduire l’utilisation du plastique et l’empreinte carbone de l’entreprise aurifère. Mark Bristow a également fait observer que le parcours de son entreprise aurifère « a créé une valeur énorme pour toutes ses parties prenantes et constitue un exemple de ce que les partenariats mutuellement bénéfiques peuvent accomplir ». La grande réserve en or signifie que la mine a un long avenir devant elle en tant que moteur de la croissance économique et du développement communautaire, a-t-il conclu.
Kibali Goldmine est l’une des plus grandes mines d’or industrielle d’Afrique, implantée depuis 2009 dans le territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uélé, au nord-est de la RDC. Elle est une coentreprise détenue par Barrick (45%), Anglo Gold Ashanti (45%) et Sokimo (10%). Cotée en bourse à Londres et à New-York, Kibali Goldmine a produit 800.000 onces d’or en 2021, rappelle-t-on. ACP/Kayu/OB/KAF/TKM