Kinshasa, 23 mai 2024 (ACP).- 50 jeunes ont été formés du 22 au 23 mai courant à Kinshasa, en République démocratique (RDC) au volontariat dans le domaine de l’environnement par l’ONG « Greenpeace Afrique » qui lutte pour les droits environnementaux.
« Nous avons intronisé 50 jeunes filles et garçons pour rejoindre la grande famille de volontaires de Greenpeace Afrique à travers le continent.
C’est dans le cadre de la mise en œuvre de notre programme de volontariat qui prévoit entre autres la formation des jeunes au bénévolat de Greenpeace Afrique », a déclaré Jersey Mpanzu, coordonnateur des volontaires de Greenpeace Afrique.
« En général, les objectifs de la formation consiste à augmenter le nombre de volontaires actifs de Greenpeace Afrique en RDC et à rajeunir les équipes bénévoles existantes », a-t-il poursuivi.
Cette séance de formation vise aussi à disposer d’une base de bénévoles actifs, à être capables d’agir au sein de leurs communautés, de soutenir les campagnes de Greenpeace, d’offrir à plusieurs jeunes de la RDC l’opportunité d’exprimer leurs talents à travers le volontariat de Greenpeace Afrique, a-t-il ajouté.
Débutée à Matadi dans le Kongo Central, cette formation va se poursuivre à Mbandaka, chef lieu de l’Equateur pour faire bénéficier à plus de 150 jeunes des notions sur la protection de l’écosystème.
Les forêts du bassin du Congo abritent les plus grandes tourbières tropicales du monde
De son coté, les forêts du bassin du Congo abritent les plus grandes tourbières tropicales du monde, a dit Raoul Monsembula, coordonnateur regional de l’Afrique centrale.
« Ces tourbières stockent près 30 milliard de tonnes carbone. Les estimations révèlent que 40 millions des personnes en (forêt) dépendent, très riche en biodiversité et abritent des nombreuses espèces endémiques et menacées d’extinction », a-t-il dit.
Il a souligné que l’objectif de cette activité consiste à impliquer ces jeunes pour qu’ils puissent générer les activités pouvant aider la nature ou l’écosystème du Bassin du Congo à surgir.
« Nous sommes confrontés à beaucoup des menaces au niveau des forêts de l’Afrique Centrale et si les jeunes ne prennent pas la relève, tout sera détruit. On notera cependant plusieurs conséquences comme les vagues des chaleurs, la perturbation de l’écosystème, les vagues d’inondation, etc. », a-t-il ajouté.
M. Monsembula ayant exposé sur « Les forêts du bassin du Congo: Droit de l’homme, crise de la biodiversité et urgence climatique », a expliqué aux jeunes volontaires que le bassin du Congo est situé en Afrique Centrale avec une superficie de 3,7 millions de kilomètres carrés.
Parmi les principales menaces des Forêts du bassin du Congo, il a cité l’agriculture industrielle, l’exploitation industrielle du bois d’œuvre, l’exploitation pétrolière, l’extraction minière, les grandes infrastructures et l’extraction forestière de bois.
M. Monsembula qui est aussi biologiste, a présenté par la même occasion les valeurs fondamentales de Greenpeace, les moyens que cette organisation utilise pour faire ses campagnes et ses attentes aux volontaires.
Cette formation a été marquée par la présentation du mouvement pour la justice climatique en RDC qui réunit les organisations de la société civile au niveau local ou national et continental, par Bonaventure Bondo, chargé de campagne forêts pour le bassin du Congo à Greenpeace Afrique.
Greenpeace Afrique est un mouvement en expansion qui regroupe des personnes agissant pour la protection de l’environnement. Il utilise la confrontation pacifique et créative dans ses campagnes pour dénoncer les injustices environnementales dans le monde et développer des solutions pour un avenir vert et pacifique.
L’ONG Greenpeace est présente dans 55 pays du monde et en Afrique, elle travaille dans 5 pays, à savoir : la RDC, le Cameroun, le Sénégal, le Kenya et l’Afrique du Sud. ACP/C.L.