Kinshasa, 21 février 2023 (ACP).- La pollution sonore est l’une des menaces contribuant à la détérioration de la santé et de l’environnement, a affirmé le chef de division au secrétariat générale du ministère de l’Environnement, Jean Christophe Bali, au cours d’un entretien mardi avec l’ACP.
« La pollution sonore a beaucoup des conséquences sur la santé de l’homme et de l’environnement. Parmi ces conséquences, citons le stress, les troubles du sommeil, les effets négatifs sur le système cardiovasculaire et sur le métabolisme, les troubles cognitifs chez les enfants », a déclaré M. Bali.
« Le bruit est le deuxième facteur environnemental le plus important à l’origine des problèmes de santé, juste après l’impact de la pollution atmosphérique. Au-delà de ses effets néfastes sur notre santé physique et psychologique, le bruit affecte également la biodiversité» a-t-il renchéri.
« A Kinshasa, on peut trouver des délits de boisson, des bars ou des terrasses qui se situent tout près des hôpitaux, des écoles ou encore des habitations, entrain de jouer de la musique à un volume exagéré, ce qui expose la population environnante à des conséquences environnementales graves », a déploré M.Bali citant quelques sources de la pollution sonore.
« L’Etat doit appliquer avec fermeté la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement. La population, a aussi sa part de responsabilité dans la protection de l’environnement », a-t-il recommandé.
Toute installation industrielle, commerciale ou agricole, dont l’exploitation présente des dangers, soit pour la santé, la sécurité, que l’environnement, est punie suivant la gravité du danger ou des inconvénients qu’elle peut causer, a-t-il rappelé. ACP/Kayu