Lualaba, 28 mai 2021 (ACP).- Le Pr Pierre Meerts de l’Université libre de Bruxelles a, au cours de son exposé sur le thème : « patrimoine végétal de la RDC : Développer les connaissances pour conserver et valoriser » à l’occasion du colloque international sur les ressources naturelles et environnement indiqué que la RDC détient un patrimoine végétal le plus riches du continent africain, à la fois en terme de nombre d’espèces, de diversité des écosystèmes et de taux d’endémisme.
Il a précisé que l’inventaire, la cartographie et le suivi de ce patrimoine sont insuffisants dans la mesure où la RDC dispose de très peu de guide illustré pour identifier les espaces contrairement aux pays de l’Afrique subsaharienne. Il suggère la mise en place d’un réseau et la formation de chercheur afin de valoriser les centres régionaux. L’Afrique, a-t-il dit est parmi les régions vulnérables aux impacts projetés du changement climatique.
De son côté, le prof Emery Kasongo Lenge de l’Université de Lubumbashi a paraphraser lors de son exposé que l’Afrique est parmi les régions les plus vulnérables du monde face aux impacts projetés du changement climatique et, en tant que telle, elle est confrontée à des nombreux défis traditionnelle tel que les plans nationaux de développement et les documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté aussi les stratégies sectorielles dans le secteur sensible au climat, notamment l’agriculture et la foresterie.
En effet, l’Afrique a besoin de renforcer l’apport de ces outils d’aide à la décision afin de faciliter la prise en compte des relations réciproque qui existent entre la terre et son utilisation qui va lui permettre à adapter l’agriculture et l’exploitation durable des ressources naturelles aux perturbations climatique, souligne-t-on. ACp/Fng/nig