Lancement du processus de sécurisation des aires de conservation communautaire

Kinshasa, 28 février 2022 (ACP).- L’atelier du processus de sécurisation des aires de conservation communautaire en République démocratique du Congo a été lancé mardi, à Kinshasa, par le représentant du Secrétaire général au ministère de l’Environnement et Développement durable, Damien Lungili.

« L’objectif global de cet atelier est de procéder au lancement du processus de reconnaissance et de sécurisation légale des APAC (Aires du patrimoine autochtone et communautaire). Il est question de présenter les études analytiques sur les potentiels de la biodiversité dans  certaines zones  de conservation communautaire par les peuples autochtones  à  Bambiteli en province de la Tshopo », a déclaré le représentant du Secrétaire général à l’Environnement.

Il a fait savoir que cet atelier qui va se clôturer ce mercredi 1er mars 2023 consiste également  à partager les informations sur les avancées du processus d’identification des APAC à travers le pays, et à présenter les voies et options  légales existantes susceptibles  de sécuriser les aires communautaires et les APAC.

Le directeur exécutif de l’Alliance nationale d’appui et de promotion des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (ANAPAC/RDC), Joseph Itongwa a souligné que depuis toujours, les peuples autochtones pygmées et les communautés locales vivaient en harmonie avec la nature. « À travers leurs traditions, leurs coutumes et leurs pratiques, ils utilisaient les ressources naturelles de manière durable et assuraient une conservation communautaire sans impact significatif sur la biodiversité », a-t-il dit.

Il a fait savoir que les écosystèmes étaient restés en bon état d’équilibre et de fonctionnement, procurant ainsi des biens et services indispensables à la vie sur la Terre.

« Les études mondiales ont estimé que les peuples autochtones et les communautés locales détiennent collectivement au moins 50% de terres du globe et sont les gardiens de plus de 80% de la biodiversité mondiale. Leurs actions collectives contribuent à la conservation durable de la biodiversité et aux processus éco systémiques essentiels tels que les bassins versants et la régulation du climat et, surtout, aux moyens de subsistance adaptés aux conditions locales et aux économies durables pour la nature et les personnes », a-t-il affirmé.

Signalons que cette activité  est organisée par le Secrétariat général à l’Environnement et Développement durable, en partenariat avec l’Alliance nationale d’appui et de promotion des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (ANAPAC/RDC) et l’Initiative pour les droits et les ressources (RRI). ACP/KKP

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