Le FEM octroie un financement additionnel de 6,2 millions USD au ministère de l’Environnement

Kinshasa, 27 mai 2021(ACP). – Le Fonds mondial de l’environnement (FEM), par le biais du Programme d’investissement pour la forêt, a octroyé au ministère de l’Environnement et développement durable un financement de 6,2 millions USD comme fonds additionnels aux activités du Projet de gestion améliorés des paysages forestiers (PGAPF), dans la province du Maï-Ndombe.

Ce financement pour lequel la Banque mondiale fait office d’administrateur, permet de mettre en œuvre les activités en appui au PIREDD-Mai-Ndombe.

Ainsi, le Consortium FRMI-WWC qui est maître d’ouvrage délégué du PIREDD/Maï-Ndombe, a signé un contrat pour un montant de près de 3,5 millions USD pour l’exécution des activités du nouveau projet financé par le PGAPF/GEF.

Ledit projet a été présenté à Inongo par le chef de projet adjoint du PIREDD/Maï-Ndombe, Jean Marie Bolika. Les activités seront déployées sur différentes zones des territoires d’Inongo, de Kiri et d’Oshwe, dans le cadre du processus REDD+ engagé par la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 2009.

Le financement additionnel GEF/FEM vise à aider et à réduire les émissions de carbone avec un accent particulier sur la foresterie gérée par la communauté. Il s’emploie également à assurer une prise en compte adéquate de la conservation de la biodiversité et à accorder une attention particulière au travail avec les Peuples Autochtones dans la gestion de leur propre biodiversité (ressources forestières).

Le projet prévoit la mise en valeur de quatre concessions des communautés locales dont deux gérées par des peuples autochtones pygmées (PAP).

Le PIREDD est une déclinaison à l’échelle d’une province de cette stratégie et ses différentes composantes d’intervention visent à agir localement sur l’ensemble des leviers permettant le développement de la Province tout en réduisant les émissions dues à la dégradation des forêts et à la déforestation.

La province du Maï-Ndombe a été sélectionnée pour faire l’objet de plusieurs initiatives REDD+ pour plusieurs raisons. C’est une province couverte à 75% par la forêt. De plus, cette forêt est menacée par la demande toujours croissante en bois-énergie et en bois d’œuvre ainsi qu’en denrées alimentaires, vu qu’elle est proche de Kinshasa.

Et puis, plusieurs initiatives pilotent REDD+ existaient déjà dans la zone par les entreprises et les ONG du secteur environnemental, notamment WWC, NOVACEL, SODEFOR, SOGENAC, CARPE. Cette province paraissait donc propice, de par ses enjeux et dynamiques en cours, pour expérimenter des approches de développement REDD+.  ACP/Zng/GGK    

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