Goma, 26 octobre 2024 (ACP).- Une campagne pour décourager les spoliateurs des terres de < Nzulo> dans le Parc national des virunga (PNVi), dans la province du Nord-Kivu, Est de la République démocratique du Congo, a été lancée samedi à Goma, à travers une série des messages dissuasifs dans les médias, hors médias et réseaux sociaux, a-t-on appris de source administrative.
« Aujourd’hui, nous lançons la campagne de communication « Nzulo n’est pas à vendre », visant à sensibiliser la population de la ville de Goma, en particulier et celle du Nord-Kivu, en général, à la vigilance face aux actes de spoliation des terres de Nzulo », a déclaré Bienvenu Bwende, chargé de communication du Parc national des Virunga.
Ces terres (en dehors des collines Nzulo, Mihonga, Kabazana et Kitwalo ) font partie intégrante du Parc National des Virunga et relèvent donc du domaine public de l’État, a-t-il ajouté.
M. Bwende a fait savoir qu’à travers des messages diffusés dans les médias, hors médias et sur les réseaux sociaux, le PNVi tient à rappeler le caractère inaliénable des terres de Nzulo, conformément aux dispositions légales fixant les limites du parc, récemment confirmées par la décision de la cour d’appel de Kalemie.
Pour lui, cette campagne est une alerte, un appel à la vigilance, qui mérite d’être relayé le plus largement possible pour prévenir les personnes honnêtes, les amis et les familles d’être victimes d’escroquerie.
Selon la loi N° 14/003 du 11 Février 2014
relative à la conservation de la nature, les terres de Nzulo font partie du domaine public de l’Etat sous la gestion de l’Institut congolais de conserver la nature (ICCN). Seules les Collines de Nzulo, Kitwalo, Mihonga et Kabazana sont exclues du Parc. Toute vente de parcelles en dehors de ces 4 collines est illégale et constitue une escroquerie.
ACP/C.L.