Kinshasa, 6 octobre 2022 (ACP).- Le Réseau des Femmes d’Afrique Francophone pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (RFAF-ODD), sous la houlette de la modératrice régionale de ce réseau, Élodie Ntamuzinda, a réclamé la paix, lors d’un « side-event » de haut niveau organisé mercredi au Palais du peuple.
Dans leur message destiné au monde entier, les membres de ce réseau ont clamé que les femmes protectrices du monde assistent impuissantes à l’effondrement de la planète Terre. Elles ont, par ricochet, salué le discours prononcé, à cette occasion, par les enfants qui ont dénoncé l’insécurité climatique enclin de les exterminer si rien n’est fait pour leur survie.
Le réseau a également fait sien l’écho de la vice- Première ministre Eve Bazaiba selon lequel « Notre maison brûle et nous allons brûler avec si nous continuons de parler plutôt qu’agir ». Les femmes sont montées au créneau pour revendiquer aux pays industrialisés pollueurs qui exploitent les ressources minières sans substitution, ni proposition d’alternative, ce qu’elles appellent « le retour utile de l’ascenseur ». « A tous ces pollueurs, laissant les pays d’exploitation dans l’extrême pauvreté, sans usine ou autres unités de transformation de ces minerais, nous disons non ! », a scandé Élodie Ntamuzinda.
Les femmes regrettent que l’environnement et l’avenir de l’humanité toute entière soient le cadet des soucis des pays pollueurs. Elles n’admettent plus que les minerais qui traversent les frontières bruts leur reviennent toujours sous forme d’armes et des bruits des bottes ou des coups de canon. Ces femmes se disent lassées de voir la RDC être en bas de peloton dans le classement de l’indice du développement humain du PNUD, malgré les potentialités qu’elle regorge.
La femme africaine francophone prend sa responsabilité en main pour suivre tous les accords qui seront signés pour que les dividendes soient tirées de toutes les exploitations minières dans le continent. Ce qui permettrait de s’appesantir sur l’extrême pauvreté et le chômage, a tranché Élodie Ntamuzinda.
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