Kinshasa, 6 septembre 2022 (ACP).- Près d’une trentaine d’acteurs représentant les organisations et plateformes de la société civile environnementale de la RDC, ont participé les 05 et 06 septembre à Kinshasa, à une réunion sur la stratégie et la planification des membres de la coalition Rigths ressources initiative (RRI) dans le cadre de Bezos earth fund (BEF) pour réfléchir autour des actions prioritaires du secteur foncier et forestier en 2023.
Le directeur Afrique RRI, Patrick Kipalu a indiqué que cette coalition regroupe à travers des réunions, au niveau mondial, beaucoup d’organisations qui travaillent sur la question de la sécurisation des droits des communautés autochtones, locales et des Afro descendants. Il faut préciser que cette structure se distingue par une approche spécifique de travail qui l’oblige à organiser des réunions de planification et des stratégies annuelles.
« Ces réunions nous permettent d’évaluer chaque année nos actions pour tracer de nouvelles activités », a déclaré M. Kipalu. Son organisme réunit ses partenaires, ses collaborateurs et tous les acteurs impliqués dans les secteurs d’intervention, notamment foncier et forestier, a-t-il précisé.
Il a souligné que le RRI est une organisation internationale philanthropique de droit américain qui s’engage à lutter contre le changement climatique et à protéger la nature ainsi qu’à intensifier conjointement la reconnaissance des droits fonciers des peuples autochtones, des communautés locales et des Afro-descendants.
Cette association essaie également d’analyser le contexte de chaque pays où il appuie des activités, les opportunités et les défis, avant d’évaluer la mise en œuvre de ses interventions et de dégager des priorités pour l’année suivante, a renchéri M. Kipalu.
Pour l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones
Le coordonnateur de la Dynamique des peuples autochtones (DGPA), Patrick Saidi a, pour sa part, souhaité que les participants à cette réunion réfléchissent sur les questions prioritaires à mettre en place l’année prochaine, mais également, sur l’amélioration des conditions de vie des peuples dépendant des forêts.
Selon cet expert, ces questions auront comme soubassement toutes celles liées à la réforme forestière pour la sécurisation des lois, des terres, des communautés locales et aussi celles liées à la biodiversité et aux changements climatiques. ACP/Kayu/LYS/CDN