Kinshasa, 12 déc. 2024 (AC).- Les montagnes contribuent au maintien de la biodiversité faisant de la République démocratique du Congo, un milieu avec un écosystème exceptionnel, a-t-on appris mercredi dans un entretien avec un géologue, à l’occasion de la Journée internationale des montagnes, célébrée le 11 décembre de chaque année. « Les montagnes contribuent au maintien de la biodiversité, faisant de la RDC un milieu avec un écosystème exceptionnel, car les zones montagneuses possèdent une géologie et un climat variés qui contribuent à une biodiversité incroyable », a relevé Maclin Kabemba, ingénieur géologue.
« La RDC est un pays riche en diversité géographique, comprenant plusieurs chaînes de montagnes reconnues pour leur biodiversité unique et leur paysage spectaculaire », a-t-il affirmé. Pour l’Ir Kabemba, bien que, les montagnes abritent une grande variété d’espèces végétales et animales, certaines sont souvent uniques à ces environnements et elles sont une source des minéraux, des métaux et d’eau. Il a fait savoir que les habitants de régions montagneuses font face à des conditions climatiques souvent sévères, avec des chutes de neiges, des tempêtes et des températures extrêmes. « Les montagnes sont sujettes à divers risques, tels que les avalanches, les glissements de terrain, et même les tremblements de terre, qui peuvent affecter des communautés riveraines » a-t-il poursuivi. En plus de quelques montagnes très connues comme le Mont Rwenzori, la RDC regorge aussi de chaînes de montagnes telles que les Mitumba, qui traversent l’est de la RDC et s’étendent jusqu’en Ouganda et au Rwanda et possèdent une grande valeur écologique, a-t-il indiqué.
Cet ingénieur géologue a défini les montagnes comme des formations géologiques élevées, souvent avec des sommets bien définis. Elles se forment suivant quelques processus, parmi lesquels, la collision de plaques tectoniques qui provoque le plissement et le soulèvement de la croûte terrestre, formant ainsi l’accumulation de matériel émis lors d’éruptions volcaniques et enfin, l’érosion des roches et des sédiments, qui laissent des sommets isolés au fil du temps.ACP/