RDC : la politique forestière nationale va réguler la gestion durable du domaine forestier (Directeur général a.i en charge des forêts)

Kinshasa, 4 avril 2025 (ACP).- La politique forestière nationale de la République démocratique du Congo en élaboration, va réguler la gestion durable du domaine forestier, a affirmé jeudi, le directeur général a.i en charge des forêts du ministère de l’Environnement, lors d’un atelier à Kinshasa, capitale du pays.

« La construction de cette politique forestière nationale aura à nous donner des orientations. Et, de ces orientations nous aurons à avoir la régulation de la gestion durable de notre domaine forestier de la République démocratique du Congo,  pour le bien-être de notre population présente et future ainsi que pour l’humanité toute entière», a déclaré Pierre Kabangu, directeur général a.i en charge des forêts au ministère de l’Environnement.

Quant au projet de renforcement de participation des parties prenantes à ce processus d’élaboration de la politique forestière nationale, a-t-il poursuivi, « nous vous félicitons tous les participants pour votre contribution, (…) pour les recommandations que nous espérons que ça pourra être des stratégies, des programmes, des politiques, des mesures d’application».

Pour Pierre Mueguem, assistant technique au Programme de gestion durable des forêts, il y a  des efforts de mise en cohérence de cette politique avec les autres politiques sectorielles.

« Nous sommes ouverts. Le serment que nous avions prêté au démarrage de ce processus c’était d’être ouvert. Parce que la politique n’est rien si elle n’est pas mise en œuvre», a-t-il dit.

Il s’est adressé aux acteurs de la société civile, qui, d’après lui, sont les principaux acteurs de mise en œuvre de cette politique, les invitant à garder ce même élan de participation et d’appropriation.

« Et si d’emblée vous êtes impliqués comme vous l’êtes dans le processus, on a plus ou moins la certitude que cette politique pourrait être mise en œuvre sans beaucoup de conflits», a fait savoir en outre Pierre Mueguem, indiquant que  d’autres arguments peuvent passer au niveau des provinces ou lors de l’étape de l’atelier national de validation.

Des chances d’appui

« Quand les partenaires sont au courant, savent et confirment qu’on a un document consensuel, ça ouvre les chances à tout type d’appui parce qu’ils savent qu’on part sur des bases qui sont partagées », a souligné l’assistant technique au Programme de gestion durable des forêts.

Par ailleurs, Bienvenu Ngoy, coordinateur du Groupe de travail forêts (GRF), a appelé à des réflexions pour assurer la capitalisation des échanges issus de ces assises.

« Nous pouvons déjà réfléchir comment nous assurer que ce que nous avons dit ici, ces échanges, peuvent être capitalisés et finalement être reflétés dans le document de politique nationale », a-t-il dit, annonçant la mise en place  des canaux de communication pour maintenir la dynamique.

Ce séminaire de deux jours bénéficie de l’appui du ‘‘RRI’’, une ONG de droit américain qui vise le partage d’informations et d’échanges sur le processus afin d’envisager les étapes suivantes avec plus d’exclusivité et de synergie d’actions sur le document de politique de la version actuelle du draft 01, de la feuille de route, de la méthodologie et des prochaines étapes sur les consultations provinciales.

Cet atelier s’est déroulé dans le cadre d’appui au renforcement de la participation des parties prenantes et communautés locales à la réforme de la politique en RDC. ACP/JF

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