RDC: l’appropriation du projet «Nexus eau énergie et écosystème » recommandée aux parties prenantes 

Kinshasa, 25 janvier 2025 (ACP).-L’appropriation du projet « Nexus eau énergie et écosystème » a été recommandée  samedi  aux parties prenantes, lors d’un atelier consacré au lancement de ce projet à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). 

« Je recommande vivement l’appropriation de ce projet sur le lien existant entre l’eau, l’énergie et écosystème pour lutter contre le changement climatique et améliorer les conditions des vies des populations du Maniema, choisie comme la province pilote de la mise en œuvre de ce projet », a déclaré Benjamin Toirambe, Secrétaire général à l’Environnement.

Ce projet, a-t-il dit, vise l’amélioration de la résilience face aux efforts du changement climatique et optimiser au même point l’utilisation rationnelle des ressources du secteur de l’eau, de l’énergie et des écosystèmes.

« Si nous ne gérons pas nos ressources en eau-énergie et écosystème, les conséquences nous le savons tous. Au lieu de crier et pleurnicher, travaillons ensemble pour collecter les données afin que nous ayons des outils nécessaires qui nous aidera à lutter contre le changement climatique et à améliorer les conditions socio-économiques de la population du Maniema qui vive dans une misère impossible », a-t-il ajouté.

Mme Astrid Meyer,  représentante de l’ambassade de la République de l’Allemagne en République démocratique du Congo, a, exprimée la solidarité de son pays face aux événements qui se passent dans l’Est de la RDC. 

<< Nous étions très choqués par ces événements, voire bouleversés mais nous sommes solidaires avec la RDC et la population de l’Est. La Communauté internationale est en train de discuter une réponse face aux événements >>, a-t-elle déclaré.

A propos de ce projet Nexus eau-energie et écosystème, a-t-elle indiqué, << Nous sommes plus sérieux que ce projet va permettre d’approfondir la coopération entre l’Allemagne et la RDC surtout pour la protection du climat et la gestion intégrée de la ressource en eau, tout en mettant l’accent sur le lien entre l’eau – de l’énergie et les écosystèmes. Ce projet est ambitieux mais compte tenu des défis actuels, il est extrêmement important et nous espérons qu’il va contribuer à permettre à la RDC de prendre des décisions informées et surtout fondées sur les preuves dans ce domaine si complexe entre la ressource en eau, la production de l’énergie et la préservation de l’écosystème >>.

M. Lungu Louis, directeur des ressources au ministère de l’Environnement et développement durable, a rassuré que ce projet est de l’importance indéniable tout en sollicitant l’implication de toutes les parties prenantes afin d’améliorer la prise des décisions basées sur les données dans le but d’atténuer et adapté le climat en RDC.

Présentation du projet Nexus aux parties prenantes 

Hartmut Behrend, Conseiller technique principal du << Projet du Nexus eau-energie-écosystèmes >> (WEEN) a expliqué que Nexus c’est juste le lien entre eau-energie et écosystème que la RDC a manifesté son intérêt pour l’approche transversale pour lutter contre le changement climatique.

<< Ce projet financé par l’initiative Internationale pour le Climat (IKI) à travers le Ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la protection de la nature , de la Sûreté nucléaire et de la Protection des consommateurs ( BMUV) est mise en œuvre avec l’appui de la GIZ >>, a-t-il fait savoir.

Selon lui, l’approche WEEN est basée sur des données et utilise des systèmes d’aide à la décision pour modéliser les impacts et les résultats de différents scénarios d’utilisation des ressources.

<< Le projet vise à améliorer les données et les informations en renforçant la capacité des groupes cibles à analyser et à utiliser les données, en améliorant la coordination intersectorielle et inclusive et le partage des connaissances ainsi que les expériences. Il contribue également à générer des bénéfices et à minimiser les impacts néfastes pour les communautés locales, le climat et les écosystèmes >>, a-t-il ajouté.

Les représentants des ministères sectoriels concernés (Environnement, Ressources hydrauliques et Électricité et Genre), les représentants d’Universités, les représentants des organisations des femmes, les représentants des peuples autochtones, les partenaires techniques et financiers et le secteur privé ont rehaussé de leurs présences à cette  activité.

ACP/C.L.

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