Kinshasa, 02 aout 2023 (ACP).- L’atelier de renforcement du dynamisme de la gouvernance inclusive des ressources forestières de la République démocratique du Congo (RDC) et de renforcement institutionnel du Réseau national de l’observation indépendante (RENOI) s’est ouvert mercredi à Kinshasa, dans le cadre du pôle forêt et de l’Observatoire de la gouvernance forestière.
« Le séminaire-atelier sur la gouvernance inclusive des ressources forestières de la République démocratique du Congo (RDC) entend contribuer à cette gouvernance et influencer la qualité des décisions des gouvernants du secteur des forêts et de l’environnement sur la gestion du moratoire relatif aux nouvelles concessions forestières, le suivi de la légalité des titres forestiers », a déclaré à cette occasion le directeur général des forêts, Frédéric Djengo.
Il a indiqué que ces assises veulent aussi renforcer la dynamique de l’observation indépendante du Réseau national pour l’observation indépendante (RENOI) en le dotant des instruments de gouvernance interne pour sa croissance institutionnelle.
« Les sujets qui seront abordés au cours de ces assises ont fait l’objet des sous commissions préparatoires des états généraux et nous osons croire que les produits des réflexions des participants sur la gestion du moratoire relatif aux nouvelles concessions forestières, la revue légale et le suivi de la légalité des titres forestiers vont alimenter davantage ce processus, afin que l’administration dans ses fonctions régaliennes puissent jouer sa part de partition », a-t-il noté.
Lors de cette activité, le représentant du Groupe de travail forêt, Bienvenue Ngoy, a fait savoir qu’il est également important de consolider la force du RENOI et de voir dans quelle mesure finaliser et le doter des textes de base qui puissent le rendre beaucoup plus fonctionnel et efficace aux niveaux national, sous-régional et régional.
Le secrétaire exécutif du RENOI, Serge Kayembe a, quant à lui, rappelé que les forêts de la RDC constituent un écosystème et un patrimoine stratégique aussi bien au niveau national qu’international sur le plan environnemental, économique, social et culturel, couvrant 155,5 millions d’hectares, soit environ 67% de l’ensemble du massif forestier du Bassin du Congo.
Les populations locales et autochtones en dépendent à titre de moyens d’existence pour l’amélioration de leurs conditions de vie sans oublier le rôle qu’elles jouent dans les enjeux majeurs de lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions des Gaz à Effet de Serre qui sont à la base des catastrophes naturelles observées ces dernières décennies, a-t-il souligné. Il a appelé à la préservation et à la gestion responsable de ces forêts.
Ce séminaire-atelier qui se tient du 02 au 08 août 2023 a bénéficié de l’appui financier de l’Agence d’investissement environnementale (EIA- US) représentée par son coordonnateur Bassin du Congo, Benoît Ndameu. ACP/KKP