Kinshasa 6 octobre 2024 (ACP)- Les participants au 1er Sommet du Tourisme Afrique-Amériques tenu du 3 au 5 octobre à Punta-Cana, en République Dominicaine, ont été invité par Le ministre du Tourisme de la République démocratique du Congo à 𝐛𝐚𝐭𝐢𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 pour donner un sens au récit de l’esclavage. a-t-on appris dimanche de source officielle.
« Il est important de renforcer les liens culturels et historiques entre les deux continents. Les liens profonds qui unissent la RDC et les pays des Amériques, en bâtissant une passerelle culturelle et historique, qui doit donner un nouveau sens au récit tragique de l’esclavage dont la cité côtière de Nsiamfumu, à Muanda, garde encore des vestiges », a déclaré Didier M’pambia le Ministre du Tourisme cité par la source.
Didier M’pambia a annoncé un projet ambitieux de création d’un site mémoriel, la « Cité du non-retour » , dédié à la mémoire des victimes de l’esclavage, tout en insistant sur la nécessité de construire des relations socio-économiques basées sur le tourisme entre l’Afrique et les Amériques, les quelles vont assurer le rapprochement entre les deux rives de l’Atlantique par le biais du tourisme.

Le ministre M’pambia a également évoqué le rôle central de la RDC en tant que carrefour culturel, notamment à travers la rumba congolaise, classée patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui partage des racines avec la rumba cubaine, la salsa et le cha-cha-cha.
Pour ce faire, il a émis le souhait d’organiser un festival de la rumba en RDC, visant à renforcer ces liens culturels et à symboliser la jonction entre l’Afrique et les Amériques par la rumba, 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐚 𝐫𝐞vé𝐭𝐮 « 𝐩𝐥𝐮𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐫𝐨𝐛𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 ».
A l’issue de ce 𝟏𝐞𝐫 𝐒𝐨𝐦𝐦𝐞𝐭 𝐎𝐍𝐔 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐀𝐦𝐞𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 tenu du 2 au 5 octobre, le ministre Didier M’pambia a rappelé « la haute valeur écologique de la RDC, constituant notamment l’un des derniers bastions de notre biodiversité commune (10℅ des eaux de la planète », tout en prônant le tourisme comme vecteur de paix et de développement durable, contribuant à la préservation de l’environnement et à la prospérité mutuelle.
1er Sommet du Tourisme Afrique-Amériques s’engage à relever les défis
Par ailleurs Mme Natalia Bayona, directrice exécutive d’ONU Tourisme, a déclaré : « L’Afrique et les Amériques sont dotées d’un riche patrimoine culturel, de paysages diversifiés et de liens historiques profonds. Force est de constater, pourtant, qu’en raison de multiples défis tels qu’une connectivité limitée, des barrières réglementaires et administratives et un manque de connaissance mutuelle des marchés, nos relations touristiques croisées ne sont pas aussi fortes qu’elles pourraient et devraient l’être »
« L’objectif de ce premier sommet était de relever les défis avec ardeur, en favorisant une collaboration capable de stimuler le développement économique, d’accroître les échanges culturels et de favoriser les pratiques durables pour le bénéfice de toutes nos communautés », a ajouté Natalia Bayona.
Ces assises ont connu la participation de 200 personnes de haut niveau, dont 14 ministres, provenant de 27 pays (15 des Amériques et 12 d’Afrique),
Le secrétaire général d’ONU Tourisme, Zurab Pololikashvili, avait déclaré que : « Ce sommet offre une plateforme unique pour forger des liens et jeter des ponts entre l’Afrique et les Amériques, créer des partenariats stratégiques interrégionaux, encourager les projets de coopération Sud-Sud, le tout au bénéfice du secteur du tourisme des deux régions ».
Les assises de Punta Cana ont été sanctionnées par une déclaration finale adoptée par Les dirigeants du tourisme d’Afrique et des Amériques ont affirmé leur engagement à travailler ensemble pour faire du secteur un pilier du développement collectif durable et inclusif sur les deux continents à l’issue de la toute première réunion conjointe des commissions régionales des Nations unies pour le tourisme en Afrique et aux Amériques.
Celle-ci reconnait les liens historiques entre les deux régions, ainsi que leurs cultures uniques et complémentaires, le sommet a servi par ailleurs de plateforme historique pour le renforcement de la coopération. ACP/