Nécessité d’investir dans l’industrie cinématographique locale
et de l’encadrement des talents
Lubumbashi, 4 juin 2025 (ACP).- La nécessité d’investir dans l’industrie cinématographique locale et l’encadrement des talents a été au centre d’une conférence débat organisé mardi à l’Institut français de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, au Sud-Est de la République démocratique du Congo (RDC). « Dans la ville de Lubumbashi, il n’existe pas d’industrie cinématographique ainsi que la mise sur pied d’une politique de développement d’un modèle économique opérant qui permettent que les films atteignent les consommateurs qui contribuent également aux financement de cette industrie locale », a indiqué Fils Ngeleka au cours de cette conférence débat.
Il a démontré quelques barrières que rencontre le cinéma local et il a fait savoir que dans la ville de Lubumbashi, il existe un grand nombre des talents qui nécessitent un encadrement et des formations de qualité dans des bonnes structures appropriées afin d’éviter les autodidactes dans ce métier. Pour l’orateur, il est question d’aller au-delà du talent et susciter au besoin de la création des mécanismes d’insertions professionnels associer à la production du film qui nécessite un grand appuie financier. Il a épinglé une autre difficulté à laquelle les cinéastes sont confrontés après la production du film c’est la distribution des films à petit échelle et pour pallier à cette situation quelques-uns sont projetés, notamment à la télévision, dans les salles de cinéma et voir même dans les Festivals d’où un appui financier nous aidera à la distribution des films avec assurance auprès du public et cela va favoriser l’industrie du cinéma à répondre à la règle de l’offre et de la demande et les mécènes n’hésiterons pas à y investir afin de faire de revenu financier. Pour sa part, l’artiste cinéaste et opérateur culturel Gustave Fundi Mwamba a appelé le gouvernement congolais à reconnaître l’industrie cinématographique locale pour son développement et son épanouissement.ACP/